Avec les Jeux olympiques de Paris 2024, les policiers et gendarmes sont mobilisés dans la capitale cet été pour assurer la sécurité de l'événement. Mais dans les stations balnéaires, cette mobilisation crée l'inquiétude. C'est le cas à Palavas-les-Flots, près de Montpellier
Policiers et gendarmes assureront la sécurité des différents sites des Jeux olympiques cet été, mais qui pour veiller sur le reste du pays ? Dans les stations balnéaires, la question commence à inquiéter. Et pour cause, chaque été, il manque entre 4.000 et 5.000 maîtres nageurs sur nos plages. On appelle donc en renfort des gendarmes sauveteurs. Sauf que cette année, la plupart seront affectés dans la capitale . Alors, certaines stations balnéaires anticipent, comme à Palavas-les-Flots, près de Montpellier.
"On se sent en insécurité"
En ce début de printemps très frais, les quelques gendarmes déambulent dans les rues quasi vides. D'ici à trois mois, ils seront à Paris. Une première dans cette ville qui accueille 70.000 touristes l'été. Le maire Christian Jeanjean a donc dû s'adapter. "C'est vrai, ça pose un problème. Ainsi, nous sommes obligés de renforcer et de compenser ce manque de renfort. On est passé de 18 policiers municipaux à 32, plus 15 ATPM, des aides de policiers municipaux. Nos polices sont armées, je pense qu'on peut leur faire confiance", précise-t-il.
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Un effort de 300.000 euros pour la ville. Sauf qu'en été, sans gendarme à Palavas-les-Flots, c'est risqué, selon cette restauratrice pour qui les policiers municipaux incarnent moins l'autorité. "En début de saison, on a déjà eu des gens qui sont partis du restaurant sans payer. Il y a des soirs en plus, il y a des jeunes qui se tapent. On se sent en insécurité. Donc les gendarmes, c'est dissuasif", dénonce-t-elle. Moins de gendarmes, mais des policiers nationaux qui, pour compenser, seront plus nombreux dans le département. Le préfet de l'Hérault, exceptionnellement, ne leur a accordé que deux semaines de vacances cet été.