Tensions sur le marché du chien renifleur à l'approche des Jeux olympiques. Lever de doute, déminage ou contrôle dans les transports, les missions des équipes cynotechniques vont se multiplier. Une situation critique, alerte Eric, en poste dans une brigade canine du sud de la France. "Il manque des effectifs, il manque des chiens. Il manque de tout dans la police...", déplore-t-il. "Le travail s'est multiplié par 100 en quelques années, mais nous, on est presque de moins en moins. Donc bien évidemment qu'il manque de tout d'une manière générale."
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Des militaires polonais à l'époque
Sauf que les chiens renifleurs ne sont pas des armes rechargeables à loisir, leur temps de travail est compté. "Il faut s'imaginer que l'appareil olfactif du chien, c'est une machine de guerre. Mais c'est un peu comme nous, quand on entre dans une parfumerie et qu'on a senti quatre parfums, après, on n'arrive plus à faire la différence. Bien évidemment, on ne peut pas faire travailler un chien pendant huit heures d'affilée."
Pour compléter les capacités cynotechniques, des militaires polonais ont été appelés en renfort, plusieurs dizaines d'équipes de maître chien en provenance de Varsovie devraient atterrir à Paris dans les prochaines semaines.