En temps de confinement, la solidarité s'organise au sein des familles et des groupes d'amis, mais aussi entre voisins. Europe 1 a recueilli le témoignage de Simone, retraitée lyonnaise, qui a mis en place un système avec sa voisine, qui lui rend service pour qu'elle puisse rester chez elle.
Comment subvenir à ses besoins essentiels quand on est une personne "à risque" face à l'épidémie de coronavirus ? Alors que le confinement a été prolongé pour deux semaines en France, la solidarité s'organise et de petites routines s'installent. Simone, 85 ans, qui vit à Lyon, raconte à Europe 1 le système mis en place avec sa voisine pour faire ses courses, sans qu'elle n'ait à quitter son domicile.
"Je n'ai plus qu'à ouvrir la porte"
"J'ai une voisine qui est très sympa, c'est une institutrice", commence Simone. "Comme nous sommes confinés et que mes enfants m'ont dit de ne pas sortir, elle m'a proposé de faire des courses." Après que la retraitée a accepté, les deux femmes se sont mises d'accord pour limiter les risques au maximum.
"Elle m'envoie un SMS pour me dire qu'elle va faire des courses, que je lui envoie ma liste de commissions", explique Simone. "Puis elle dépose les courses sur le paillasson, et elle m'envoie un petit SMS pour me dire qu'elle a déposé les courses. Je n'ai plus qu'à ouvrir la porte et faire attention quand je les défais."
Dans le dernier stock de provisions, il y avait, pèle-mêle, "du chou-fleur, des carottes, des endives, des kiwis et des yaourts", énumère la grand-mère, ravie. "Je suis très contente qu'il y ait une solidarité entre voisins. Ça me fait chaud au cœur."