Tinder, Happen, Adopte un mec, Meetic... Le choix est vaste pour rencontrer l'amour en partant de son ordinateur ou de son smartphone. Entre réfractaires et utilisateurs conquis par l'expérience, la première de la nouvelle émission d'été A votre service sur Europe 1 a permis de livrer de précieux conseils.
Fanny, célibataire de 20 ans, a lancé le thème de cette émission. D'abord tentée par les applications, elle s'est heurtée au manque "de naturel" de ces rencontres par écrans interposés. Son principal reproche, le côté "plat de la conversation qui tourne en rond". Elle s'avoue un peu "trouillarde : je me défile quand vient le moment du rendez-vous". Guillaume, un autre auditeur la rejoint. Les conversations toujours identiques le lassent (quelle profession ?, quelles passions ?) et ne voit vraiment qu'un seul point positif : le plaisir de voir son physique apprécié dans ce grand "supermarché".
Se rencontrer sans trop tarder. Pour éviter cet écueil, une autre auditrice en couple depuis un an avec une personne rencontrée sur Tinder a un conseil : "ne pas parler des jours et des jours avant de rencontrer vraiment la personne." Et être clair après la rencontre sur l'avenir de la relation. "Les deux personnes ont souvent le même ressenti", précise-t-elle. Même avis pour Jérôme : "Il faut pousser à la rencontre pour ne pas fantasmer sur du virtuel".
Etre patient. Laura 25 ans, en couple depuis deux mois, reconnaît "qu'il faut embrasser pas mal de crapauds avant de trouver son prince". En moyenne, les auditeurs ont passé de trois mois à un an avant de trouver leur partenaire. "C’est un moyen de communication comme un autre. Pourquoi ne pas tenter ?", ajoute la jeune femme. Quand elle a trouvé son ami, la conversation, souvent lambda avec les autres, était fluide. Et pourtant juste avant cette rencontre, elle s’apprêtait à supprimer les applications.
Prévenir un proche de ses rendez-vous. Reste néanmoins le problème de la peur de la mauvaise rencontre, d'autant que les applications se servent souvent de la géolocalisation. Didier Rappaport, cofondateur d’Happen tente de rassurer. "Elle n'est pas extrêmement précise, 250 mètres dans une grande ville, c'est vaste. D'autant qu'aujourd’hui, comme sur Facebook, toutes les informations que Happen donne sont des infos que les gens ont déjà déclaré publiques. Si le doute persiste, une auditrice conseille de faire comme elle : prévenir un proche de chacun de ses rendez-vous.
Ne pas converser tard le soir. Souad, maman de trois enfants, très sceptique au départ a aussi trouvé l'amour sur internet. Après une période de reprise de confiance et de rencontres éphémères, elle a trouvé celui qui lui convenait. Elle aussi a une recommandation : ne pas se lancer dans de grandes conversations "entre 19h et tard dans la nuit. Ce n’est pas la peine parce que les sujets sont assez chauds."