Six établissements lyonnais ont reçu lundi matin des appels anonymes faisant état de la présence d'une bombe, entraînant l'évacuation temporaire de deux d'entre eux, selon la préfecture, une première en province après la série d'appels malveillants visant des lycées parisiens. Les quatre lycées et deux collèges ont reçu vers neuf heures des alertes à la bombe provenant d'un même message préenregistré, a indiqué une porte-parole de la préfecture du Rhône.
Quatre lycées, deux collèges. Les alertes ont concerné les lycées Edouard-Herriot (6e arrondissement), Ampère (2e), Jean-Perrin (9e), la cité scolaire internationale (7e), ainsi que les collèges Henri-Longchambon (8e) et Jean de Verrazane (9e). Seuls le lycée Edouard-Herriot et le collège Longchambon ont été évacués temporairement pour des inspections menées par la police. Contacté, le rectorat de l'académie de Lyon n'a pas souhaité communiquer dans l'immédiat.
Appel au "sang-froid". Le préfet du Rhône, Michel Delpuech a pour sa part, donné des consignes de "sang-froid" aux personnels des établissements scolaires, selon la porte-parole de la préfecture. A Paris, des élèves de trois lycées ont été de nouveau mis à l'abri, lundi matin, à la suite de menaces, pour la troisième fois en une semaine dans des établissements de la capitale, a indiqué le rectorat de Paris.
Première alerte il y a une semaine. Mardi et jeudi de la semaine dernière, plusieurs établissements, dont certains encore visés ce lundi, ont été la cible de "menaces", qui avaient entraîné une mise à l'abri des lycéens. A chaque fois, la police n'avait rien trouvé et les lycées avaient repris leur fonctionnement habituel. Lors de ces alertes, les lycéens peuvent être confinés, réunis dans une pièce particulière ou encore dans la cour, en fonction des plans particuliers de mise en sécurité (PPMS, propres à chaque établissement).