SNCF : accord sur les salaires 2025 validé après la signature de deux syndicats

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L’accord prévoyant des augmentations salariales moyennes de 2,2 % à la SNCF en 2025 a été validé après la signature de deux syndicats, a annoncé vendredi soir la direction de l’entreprise ferroviaire. Proposée initialement le 20 novembre, cette hausse était conditionnée à la signature de l’accord par au moins deux des quatre organisations représentatives. 

L'accord sur des hausses de salaires moyennes de 2,2% à la SNCF en 2025 a été validé après la signature de deux syndicats, a annoncé vendredi soir la direction de l'entreprise ferroviaire. Celle-ci avait proposé une telle augmentation le 20 novembre, mais avait conditionné l'application de certaines mesures à la signature de l'accord par au moins deux des quatre organisations représentatives. Or, l'UNSA-Ferroviaire (deuxième syndicat du groupe) et la CFDT-Cheminots (quatrième) l'ont paraphé, a expliqué la direction dans une déclaration transmise à l'AFP.

Ce dossier des négociations annuelles obligatoires (NAO) est a priori distinct de celui du démantèlement de Fret SNCF et des modalités de l'ouverture à la concurrence, deux pommes de discorde avec la direction qui ont amené tous les syndicats de l'entreprise à appeler les cheminots à se mettre en grève à partir du 11 décembre.

Des augmentations supérieures à l’inflation pour la 4e année consécutive

La direction de la SNCF , se disant "consciente des attentes des salariés appliquera donc, dans leur intérêt, l'ensemble des mesures proposées, dont l'augmentation moyenne de 2,2%" des salaires, a-t-elle confirmé.

"C'est la 4e année consécutive que les augmentations salariales négociées entre la direction et les organisations syndicales protègent le pouvoir d'achat des cheminots en étant supérieures à l'inflation", a-t-elle fait valoir. "Cet accord NAO est permis par les bons résultats du groupe SNCF, qui sont positifs depuis six semestres consécutifs. Il n'aura pas d'impact sur les contribuables et les voyageurs", a ajouté la direction.

De son côté, l'UNSA-Ferroviaire (22,1% des voix aux dernières élections professionnelles) a défendu sa signature en estimant dans un tract que sa position permettait "d'éviter un scénario de gel salarial total" et de "garantir la mise en oeuvre de toutes les mesures négociées". A elles deux, l'UNSA-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots, plutôt réformistes, ne sont pas majoritaires, ce dernier syndicat ayant recueilli 15,94% des voix aux dernières élections à la SNCF.