Les perturbations continuent à la SNCF mais le taux de grévistes diminue. Il tombe vendredi à 10,5 % du personnel. Le Premier ministre Manuel Valls a jugé "pas compréhensible" la poursuite de la grève, en estimant qu'"à la SNCF et dans le transport ferroviaire, les partenaires sociaux ont sur la table un projet qui garantit un haut niveau de protection des salariés".
Des arbitrages "très bientôt". Dans un entretien aux quotidiens du groupe Ebra, il a également annoncé pour "très bientôt" des "décisions sur la trajectoire financière" de la SNCF, sans plus de précision. Même ton chez le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies vendredi sur RTL: "il est temps d'enregistrer les avancées et de reprendre le travail", a-t-il dit.
La SNCF discute depuis fin mars avec les syndicats une nouvelle organisation du temps de travail, le précédent accord devenant caduc au 1er juillet. Parallèlement, des discussions sur le même thème ont été menées au niveau de la branche pour aboutir à une première convention collective commune à toutes les entreprises du rail.
La circulation des trains restait "fortement perturbée" vendredi matin en Ile-de-France pour le troisième jour consécutif, en raison du mouvement de grève et des intempéries.