La ministre de tutelle des Transports, Ségolène Royal, s'est dite favorable mardi à l'introduction de portiques de sécurité dans les gares pour contrôler l'accès aux trains, et pas uniquement réservés aux liaisons internationales.
Comme dans les aéroports. "J'ai demandé à la SNCF d'examiner cette action à mettre rapidement en place, qu'il y ait le même type de contrôles que pour l'accès aux avions", avec par exemple des portiques de sécurité, a-t-elle déclaré sur iTELE, ajoutant que "cela se fait pour les trains internationaux et je pense que cela doit se faire aussi pour les trains en France".
Attaque du Thalys. "Cela se fait pour les trains internationaux et je pense que cela doit se faire aussi pour les trains en France", a ajouté la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, qui s'était déjà dite favorable fin août à l'installation de portiques pour l'accès aux trains internationaux, après l'attentat déjoué dans le Thalys. Plusieurs pays ont mis en place des contrôles de sécurité ciblés dans les gares ces dernières années.
L'Espagne et l'Eurostar, déjà des contrôles poussés. L'Espagne, après les attentats de 2004 à Madrid qui avaient fait 191 morts et près de 1.900 blessés dans quatre trains de banlieue, contrôle les bagages des passagers des trains longue distance. L'Italie s'y est également mise depuis le 1er mai, au départ de certaines grandes gares.
C'est aussi le cas d'Eurostar, filiale de la SNCF qui relie la Grande-Bretagne à la France, en raison, d'une part, des contrôles d'identité effectués pour entrer au Royaume-Uni, qui ne fait pas partie de l'espace Schengen, et d'autre part des mesures de sécurité nécessaires avant d'emprunter le tunnel sous la Manche.