"Je suis tellement reconnaissante envers Dieu et les gens de ce pays qui m'ont aidée à retrouver mon enfant". Jeudi, sur Europe 1, la mère du petit Osnachi, petit garçon de 2 ans, kidnappé dimanche dernier à Marseille et finalement retrouvé quelques heures plus tard grâce à l’alerte enlèvement à Valence, est encore bouleversée à l'idée de pouvoir serrer à nouveau son fils dans ses bras.
"Je remercie aussi le travail de la police et toutes les personnes qui m'ont permis de retrouver mon enfant", insiste-t-elle, ajoutant ne pas savoir pourquoi le ravisseur, un trentenaire mis en examen et placé en détention dans la nuit de mardi à mercredi, a commis un tel geste. "Je ne le connais pas, il ne me connaît pas. Je ne sais pas pourquoi il a pris mon enfant", précise-t-elle.
La famille risque de retrouver à la rue
La mère du petit garçon a quitté le Nigéria et son insécurité avec sa famille, il y a peu de temps. Depuis trois semaines, ils vivent dans un squat en espérant que leur demande d'asile soit acceptée. Ils pourraient bien subir une autre épreuve prochainement. Dans quelques jours, ils risquent en effet de se retrouver à la rue, le squat en question étant sous le coup d'une mesure d'expulsion.
"Nous serions tellement heureux de rester ici car on m'a beaucoup aidée. Je veux vivre en France, avoir des papiers, un travail. Nous serions vraiment heureux", explique-t-elle. Les parents d'Osnachi, ainsi qu'une centaine de migrants, se rassembleront ce jeudi après-midi devant le tribunal d'instance de Marseille pour demander la clémence des autorités.