Deux nouveaux suspects, un homme et une femme nés en 1982, ont été placés en garde à vue jeudi après-midi dans l'enquête sur des soupçons de fraude concernant des épreuves de mathématiques au baccalauréat, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.
Deux autres candidats étaient également encore interrogés par les enquêteurs. Au total, 21 personnes ont été placées en garde à vue depuis mardi matin dans ce dossier et 17 d'entre elles ont été remises en liberté.
Des fuites relayées par messagerie privée ou par SMS
Les fuites concernant les épreuves de mathématiques des séries générales avaient été relayées "par messagerie privée Whatsapp ou par SMS", avait indiqué le 21 juin le ministère de l'Éducation nationale, qui avait déposé plainte. L'enquête, pour "fraude aux examens", "abus de confiance" et "recel" de ce délit, avait été ouverte par le parquet de Paris dans la foulée.
Les investigations, confiées à la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, devront établir si des candidats ont obtenu les sujets en amont et par quel moyen.
Après des fraudes concernant l'épreuve de maths du Bac S de 2011, quatre jeunes avaient été condamnés en 2018 à trois et quatre mois de prison avec sursis.