La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a assuré mercredi que les substances chimiques détectées dans les couches ne présentaient "pas de risque immédiat pour la santé des enfants", à la suite d'un rapport de l'Anses sur le sujet.
Le gouvernement a voulu rassurer les parents de jeunes enfants mercredi, après la publication d'un rapport de l'agence de sécurité sanitaire Anses sur les "risques" posés par la présence de certaines substances chimiques dans les couches jetables. "Je tiens à rassurer les parents, l'Anses dit bien qu'il n'y a pas de risque immédiat pour la santé des enfants", a déclaré la ministre de la Santé Agnès Buzyn à l'issue d'une rencontre avec les fabricants de couches à Bercy.
Éliminer les substances problématiques en "quelques mois". "Il faut continuer évidemment à mettre des couches à nos bébés, ça fait cinquante ans qu'on en met au moins", a-t-elle ajouté, soulignant malgré tout que le rapport ne peut exclure "un risque pour la santé des enfants sur le long terme"."C'est pour cette raison que par précaution nous souhaitons mieux protéger nos enfants de risques éventuels", a insisté la ministre, qui avec ses collègues de l'Économie et de la Transition écologique ont donné quinze jours aux fabricants pour revenir avec un plan d'action visant à changer leurs processus de fabrication pour réduire ou éliminer d'ici "quelques mois" les substances problématiques.
"Il est important de dire à nos concitoyens qu'ils peuvent utiliser ces couches en toute sécurité, mais que nous souhaitons progresser", a renchéri le ministre de la Transition écologique François de Rugy, évoquant le "principe de précaution". "L'inaction n'est pas une option", a-t-il lancé.