Johnny Hallyday seul sur scène, le Choeur de l'Armée Française, un texte de Victor Hugo... Les commémorations du premier anniversaire des attentats de janvier, en présence de François Hollande et des familles des victimes, se sont tenues dimanche devant des milliers de personnes. Un an après la grande marche républicaine qui avait réuni près de quatre millions de personnes, l'heure était au recueillement et au souvenir.
François Hollande dévoile une plaque. Aux côtés de Manuel Valls et Anne Hidalgo, François Hollande a d'abord dévoilé, à 11 heures, une plaque en hommage aux victimes des attentats de janvier mais aussi de novembre. Cette plaque est apposée aux côtés d'un chêne de 10 mètres de haut, planté spécialement pour l'occasion.
Johnny Hallyday seul sur scène. Accompagné seulement par deux guitare et vêtu tout de noir, Johnny Hallyday a interprété "Un dimanche de janvier", une chanson écrite par Jeanne Cherhal en hommage à la marche républicaine du 11 janvier. "Nous avons marché en silence au milieu de la foule immense", a-t-il notamment chanté, avant de questionner la foule : "que reste-t-il de ce dimanche de janvier ?" Sur les visages de certains, des larmes à peine retenues.
Jacques Brel par le Choeur de l'Armée française. Tout de suite après, le Choeur de l'Armée française a interprété "Les prénoms de Paris", une chanson de Jacques Brel. Les applaudissements de la foule ont salué le morceau.
Les mots de Victor Hugo. Puis, sur cette Place de la République ont résonné les mots de Victor Hugo. Deux jeunes ont lu avec émotion son allocution écrite en 1870. "Sauver Paris, c'est plus que sauver la France, c'est sauver le monde. Paris est le centre même de l'humanité. Paris est la ville sacrée", voilà ce que Victor Hugo écrivait à l'époque. Des paroles qui ont pris tout leur sens en cet instant de commémoration. Le Choeur de l'Armée française a ensuite entonné une dernière chanson, "Le Temps des cerises".
Dépôt de gerbes et "La Marseillaise". François Hollande, toujours accompagné de Manuel Valls et d'Anne Hidalgo, a conclu cette cérémonie en déposant une gerbe au pied de la statue de la République. Après une minute de silence, "La Marseillaise", entonnée par le Choeur de l'Armée française, a résonné. Le président de la République a enfin tenu à saluer les familles de victimes et les anonymes venus assister à la cérémonie.