Sur les plages du Nord, des migrants de plus en plus violents contre les forces de l’ordre

  • Copié
William Molinié / Crédits photo : Dan Kitwood / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP , modifié à

Derrière le naufrage d'une embarcation de migrants au large du Pas-de-Calais, se trouvent les réseaux criminels de passeurs. Ces derniers, chargés d'acheminer les bateaux sur les plages de la Manche, sont dans le viseur des policiers. Ils n'hésitent plus à envoyer les migrants pour perturber les opérations de police.

Après le tragique naufrage d'une embarcation de migrants au large du Pas-de-Calais , les réseaux criminels de passeurs sont dans le viseur des policiers. Ces derniers le savent et ils n'hésitent plus à envoyer les migrants pour perturber les opérations de police. Dernier fait en date, ce mercredi matin, sur la plage de Gravelines, entre Dunkerque et Calais, il est 5h30 quand deux passeurs sont interpellés à bord d'un fourgon. À l'intérieur, les forces de l'ordre trouvent du matériel nautique. 

Les forces de l'ordre font face à des clandestins de plus en plus violents

Immédiatement, les agents de la police aux frontières et les CRS essuient des jets de projectiles. Une centaine de migrants tentent de perturber l'opération d'interpellation. Trois policiers sont légèrement blessés. Ce phénomène est récurrent. Les forces de l'ordre font face à des clandestins de plus en plus violents et qui n'hésitent plus à venir au contact. 

"Ils placent les femmes et les enfants en avant s'il le faut ou poursuivent les forces de sécurité pour tenter de leur asséner des coups de bâton ou de barre de fer", alerte une récente note de la police aux frontières, qu'Europe 1 s'est procurée. Cette hostilité est constatée aussi chez les illégaux réputés plus pacifiques.

Comme les Vietnamiens qui remplissent les campements dunkerquois depuis le début de l'année. Devenus, selon les policiers, "aussi agressifs sur les spots de départ que les migrants d'autres nationalités".