Les 1.400 canards d'un élévage des Landes, placé en quarantaine depuis jeudi après une suspicion de grippe aviaire, ont été abattus samedi "à titre préventif", a annoncé la préfecture. Les analyses complémentaires effectuées n'ayant pas permis de déterminer la dangerosité du virus. Parallèlement, l'interdiction de déplacement des palmipèdes a été réduit à deux communes, contre 16 au début de l'alerte.
Nouvelles normes de biosécurité. Les canards "prêts à gaver" de cet élevage de Saint-Jean-de-Lier, dans le sud des Landes, avaient été confinés après des prélèvements réalisés par l'éleveur lui-même, qui avaient mis en évidence une "suspicion" de grippe aviaire, sans que le type de virus ne soit formellement identifié. Des analyses plus poussées ont permis de montrer "la présence d'une bande de virus influenza type H5", mais n'ont pas permis "d'en caractériser sa virulence", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Dans son communiqué, la préfecture a salué "la très bonne réactivité de l'exploitant et de la profession dans le déclenchement et le traitement de cette alerte". Après les deux vagues d'influenza aviaire des hivers derniers, de nouvelles normes de biosécurité ont été mises en place qui, depuis le 1er décembre, requièrent notamment des analyses effectuées par l'éleveur avant chaque mouvement d'animaux.