Le lieu de travail de Gauthier Toulemonde ? Le désert de Mascate, à Oman. Ce patron d'un magazine spécialisé dans les timbres a décidé de s'y installer pour 40 jours, afin de vanter les mérites du télétravail. Il y dirige son magazine dans une tente, au milieu d'un océan de sable, à 300 km de toute activité humaine.
Du télétravail dans un environnement digne de Man vs Wild. On aurait pu dire "simple tente" si celle-ci n'était pas équipée de panneaux solaires ou d'une antenne satellite, équipement nécessaire à son "télétravail de l'extrême".
Car en plus de faire face aux petits tracas habituels du chef d'entreprises, Gauthier Toulemonde doit survivre dans un environnement digne de Man vs Wild. Scorpions, tempêtes de sable, solitude..."À moins d'aller au Pôle Sud, je crois qu'on peut pas faire plus difficile", estime le chef d'entreprise. Et pour cause le chef d'entreprise vit dans des conditions spartiates, notamment en ce qui concerne l'alimentation : quatre litres d'eau par jour pour survivre et quelques dates ainsi que du riz en guise de nourriture.
"Même dans ces conditions, ça fonctionne." "Mais même dans ces conditions-là, ça fonctionne", affirme-t-il à propos du télétravail. Il avoue tout de même avoir eu du mal à envoyer des mails ces deux derniers jours, la faute à des avaries liées aux conditions extrêmes qui ont cours dans son "bureau". Mais "comptabilité et finances" peuvent très bien se gérer à 10.000 km de son bureau habituel. "Il n'y a pas de problème", assure Gauthier Toulemonde.
Seul hic : il faut travailler de nuit, quand les températures sont un petit peu plus clémentes ! Et dans ce cas, c'est aux salariés, à Paris, de s'adapter. Mais, on en conviendra, ce souci thermico-temporel n'aura pas lieu d'être pour qui télétravaile de Nantes, Besançon, Nice ou Paris !