Une journée sous tension. Alors qu'Emmanuel Macron a été hué dimanche lors du défilé du 14-Juillet, des dizaines de personnes, dont des "gilets jaunes", sont parvenues à investir les Champs-Élysées après les festivités dans un face-à-face tendu avec les forces de l'ordre. "Je trouve ça vraiment navrant", a réagi sur Europe 1 la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq.
Le 14 juillet doit "être une concorde nationale", rappelle la secrétaire d'État, qui "regrette profondément" les troubles qui ont eu lieu ce dimanche. "C'est la fête de tous les Français", ajoute-t-elle, assurant que les Français sont "très attachés à ces moments festifs de retrouvailles, à leur défilé militaire du matin". "Que quelques individus viennent troubler de façon violente, et semble-t-il préméditée, ces instants, je trouve ça vraiment navrant", dit encore Geneviève Darrieussecq.
"On ne peut en tenir rigueur, ni au gouvernement, ni à la mairie de Paris"
Mais la secrétaire d'État refuse toutefois d'incriminer l'organisation de l’événement. Le défilé nécessite "une installation très lourde", estime-t-elle. "Les participants du 14-juillet sont partis vers 12h30-13h, et il faudrait mettre en place des 'armées' de techniciens pour sortir les barrières et les ranger".
"Sans doute que cela n'a pas été fait assez rapidement, mais on ne peut en tenir rigueur, ni au gouvernement, ni à la mairie de Paris", conclut Geneviève Darrieussecq.