«Tout ceci n'est que mensonge», le commis de cuisine d'un palace de Biarritz dément tout bizutage

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avec AFP / Crédit photo : Laurent Ferriere / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à

"Je tiens à démentir toutes les accusations portées à l'encontre de mon ancien chef Aurélien Largeau", a écrit sur Instagram le commis de cuisine qui aurait été victime d'un bizutage dans un palace de Biarritz, selon le journal "Sud Ouest". Le chef étoilé a été limogé par le groupe Hyatt.

La victime présumée d'un bizutage dans le restaurant d'un palace de Biarritz, dont le chef étoilé a été limogé par le groupe Hyatt, a démenti vendredi les faits rapportés dans la presse, sur lesquels la justice a ouvert une enquête. "Je tiens à démentir toutes les accusations portées à l'encontre de mon ancien chef Aurélien Largeau", a écrit sur Instagram le commis de cuisine qui aurait subi un "bizutage humiliant" selon le journal Sud Ouest .

D'après le quotidien régional, les faits se seraient déroulés le 2 décembre en cuisine. Durant plusieurs heures, le jeune commis y aurait été attaché nu à une chaise, une pomme dans la bouche et une carotte dans les fesses, devant des membres de la brigade et en présence du chef Aurélien Largeau. "Une carotte dans les fesses ? Vraiment ? Violence ? Agression ? Tout ceci n'est que mensonge", a poursuivi la victime présumée sur Instagram, évoquant "une petite blague entre amis" auprès de la radio France Bleu Pays Basque .

Le chef se dit "dévasté par les atteintes portées" à son image

Contactée par Europe 1, Me Alexandra Sabbe-Ferri évoque une situation "très préoccupante". "Il est contre tout bizutage, contre toute humiliation dans une brigade ou ailleurs. Aujourd’hui, il a le sentiment d’avoir été accusé et condamné sans procès. C’est un tsunami qu’il a pris dans la figure", ajoute-t-elle. 

Le chef limogé affirme de son côté sur Instagram "que les faits rapportés ne reflètent en rien la réalité" et se dit "dévasté par les atteintes portées" à son image et à son honneur. "Je condamne toute forme de maltraitance, bizutage ou humiliation au sein des brigades (...) et jamais je ne m'associerai à de tels comportements", ajoute-t-il. Interrogée jeudi sur l'affaire, la direction du groupe Hyatt, qui exploite l'hôtel cinq étoiles, a répondu à l'AFP être informée d'un "incident préoccupant qui a eu lieu dans les locaux de l'hôtel et d'images ayant circulé" sur les réseaux sociaux.

"Une investigation a été menée et les décisions adéquates ont été prises", a-t-elle ajouté. Le départ du chef de 31 ans, qui avait décroché une étoile au guide Michelin en 2022, a eu lieu le 21 décembre selon Sud Ouest. Le commis est parti quant à lui travailler dans un hôtel parisien, "de son plein gré" selon ses déclarations à France Bleu. Une enquête préliminaire pour agression sexuelle et violences a été ouverte jeudi par le parquet de Bayonne qui s'est saisi de l'affaire. Aucune plainte n'a été déposée.