La sécurité dans les transports en commun franciliens "est au niveau humain à son niveau maximum", avec environ un millier d'agents de sécurité et de forces de l'ordre en permanence sur le terrain, a déclaré mardi Jean-Paul Huchon, président (PS) du Stif, tout en rappelant que cet organisme le Stif n'avait pas la responsabilité directe de la sécurité, qui incombe à l'Etat.
Renforcement dès samedi. "Dès samedi", quelques heures après les attentats à Paris et Saint-Denis qui ont fait 129 morts et 352 blessés vendredi soir, "la préfecture de police a mis en oeuvre un doublement des effectifs en tenue, passant de 300 à 600 agents", a souligné Jean-Paul Huchon, qui a fait le point lundi avec le préfet de police de Paris, Michel Cadot.
1.000 militaires en plus. De plus, "1.000 militaires mobilisés viennent s'ajouter aux 3.000 déjà présents, notamment sur les pôles multimodaux à Paris ou dans la proche banlieue", a-t-il ajouté. A ces agents de la force publique s'additionnent les effectifs des services de la police ferroviaire de la SNCF, la Suge (1.200 personnes), et de sécurité de la RATP, le GPSR (1.000 personnes).
Dans le cadre des tous nouveaux contrats pluriannuels entre le Stif et ces deux opérateurs, un renforcement de la présence humaine avait été acté et "nous leur avons demandé une accélération des recrutements", a dit Jean-Paul Huchon. "En tout, nous devrions monter en effectifs et avoir plus de 1.000 effectifs à un instant t, sur le terrain", a résumé Pierre Serne, vice-président (EELV) du Stif.