Gabriel Attal n'oublie pas l'éducation. Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a rappelé la priorité de l'éducation, "la mère des batailles". Ainsi, il a insisté sur le bénéfice de l'autorité pour relever le niveau des élèves et pour former les futurs citoyens, sans oublier de garantir leur bien-être. Et pour les jeunes "sur la mauvaise pente", le chef du gouvernement souhaite revoir "l'échelle des sanctions".
"Tu casses, tu répares !"
Et pour cela, il veut utiliser un principe concret : "Tu casses, tu répares ! Tu salis, tu nettoies ! Tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter !". Cela se traduit par des travaux d'intérêt éducatif pour les moins de 16 ans. "Il existe déjà des mesures dites de réparation pénale qui leur permet d'aller se confronter aux dégâts qu'ils auraient pu commettre", explique Pierre-Alain Sarthou qui dirige la CNAPE qui gère les centres éducatifs pour jeunes délinquants.
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"Une dimension éducative très forte"
"Par exemple, en cas de dégradations sur des bâtiments de commerçants, ils pourront aller à la rencontre des personnes qui ont causé du tort et ils pourront procéder eux-mêmes à la remise en état des dégradations qu'ils ont commises. Il y a une dimension éducative très forte. Nous, on y est favorable", souligne-t-il. De plus, ce type de mesure a tendance à baisser, c'est-à-dire que les juges ne les prononcent pas suffisamment, poursuit-il. Autre mesure pour recadrer les mineurs, les parents se verront proposer une place en internat, 50.000 sont vacantes aujourd'hui.
Et pour prévenir les fragilités psychologiques des adolescents, qui peuvent à terme engendrer des comportements violents, Gabriel Attal revalorise le salaire des infirmières scolaires qui manquent cruellement dans les établissements. Le dispositif "Mon soutien psy" doit être revu avec une augmentation du remboursement de la consultation.