La Marche des fiertés aura bien lieu, comme prévu, samedi 2 juillet. Chaque année, 500.000 personnes environ participent à ce défilé politico-festif destiné à faire avancer les droits des gay, lesbiennes, bis et transgenres (LGBT). Mais cette année, pour des raisons de sécurité, le parcours a été raccourci de deux kilomètres, et modifié. La préfecture de police a même tenté de repousser ce grand défilé au-delà du 14 juillet, après l'Euro de foot, en vain. Amandine Miguel, porte-parole de l'inter-LGBT, explique les raisons de leur refus.
"Nous avons décidé d’un aménagement de la Marche des fiertés". "Il nous a été proposé un report et les associations ont refusé. On fait vraiment bloc contre cela parce que pour nous, ce n’est pas entendable (sic) que le foot soit plus important que les droits humains ! Nous avons donc décidé de faire un aménagement de la Marche des fiertés, qui partira du Louvres pour terminer, comme prévu, à Bastille. Et ce parcours-là longera les quais, ce qui permettra aux forces de police de vraiment se mobiliser sur un côté de la marche."
"Il y aura deux sortes d’hommages".Trois semaines après l’attentat homophobe d’Orlando, cette marche prendra un sens particulier, ce qu’admet Amandine Miguel, qui précise le dispositif spécial mis en place pour l’occasion : "Il y aura deux sortes d’hommages, aux victimes de l’attentat ‘LGBTphobe’ d’Orlando. Premièrement, on invite tous les participants à venir munis d’un brassard noir. Et puis il y aura un hommage spécial sur le podium, avec une prise de parole de l’ambassade des Etats-Unis en France".