Trottinettes électriques : rouler sur les trottoirs à Paris pourra coûter jusqu'à 135 euros

Les utilisateurs de trottinettes électriques (pouvant rouler jusqu'à 25 km/h) seront désormais verbalisables.
Les utilisateurs de trottinettes électriques (pouvant rouler jusqu'à 25 km/h) seront désormais verbalisables. © GABRIEL BOUYS / AFP
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Pour réguler l'usager des "mobilités innovantes" (trottinettes électriques, hoverboard ou encore roues gyroscopiques), la Mairie de Paris a annoncé plusieurs mesures dont la verbalisation des utilisateurs de trottinettes au comportement dangereux. 

Avec la multiplication des trottinettes électriques, hoverboard et autres roues gyroscopiques dans les rues de la capitale, la Mairie de Paris a dû s'adapter pour réguler leur usage. Sept mesures ont donc été annoncées mercredi, dont la verbalisation des usagers de trottinettes circulant sur les trottoirs, a rapporté Le Figaro.

135 euros d'amende pour les comportements dangereux. Ces mesures visent à encadrer ces "mobilités innovantes" pour "éviter une occupation chaotique des rues et des trottoirs", selon la Mairie. Car ces nouveaux modes de déplacement n'est pas sans dangers. En 2017, 284 personnes ont été blessées et 5 tuées en trottinettes et rollers, soit une hausse de 23% par rapport à l'année précédente, selon les calculs du Parisien. La Mairie de Paris se "réserve [donc] le droit de verbaliser les usagers de trottinettes" à hauteur d'une amende de 135 euros.

Bientôt des emplacements réservés. Les trottinettes gênant l'accès à la voie publique ou la circulation des piétons pourront également être verbalisées ou emmener en fourrière. Elles peuvent néanmoins être stationnées sur les trottoirs mais de manière ordonnée, précise Le Figaro. Des "parking" réservés à ces engins seront par ailleurs aménagés, a précisé la Mairie. Des expérimentations sont actuellement en cours dans les 2ème et 4ème arrondissements de la capitale. 

Une campagne de communication et une future charte. La Mairie de Paris compte également diffuser une campagne de communication pour inciter les usagers à porter un casque (ce qui n'est pas obligatoire), à respecter le code la route et à être attentif aux piétons. Elle enjoint également les différentes plateformes de mise à disposition de trottinettes électriques en livre-service (Lime, Bolt, Bird ou encore Wind) à signer une charte sur le modèle de celle des vélos en libre-service.

Des engins qui doivent "rouler sur la chaussée ou les pistes cyclables". De son côté, la ministre des Transports Elisabeth Borne avait assuré sur Europe 1 en septembre qu'il fallait "effectivement que l'on puisse continuer à se déplacer en sécurité sur les trottoirs." La ministre avait également annoncé que la loi sur l'Orientation des mobilités comportera un volet sur l'usage des trottinettes qui n'était pas régulé jusque là. "Ces engins électriques, qui peuvent rouler très vite, ne doivent pas être sur les trottoirs, mais sur la chaussée ou les pistes cyclables. Les maires pourront adapter en fonction des situations locales", avait-elle précisé.