Les bouteilles ont été distribuées dans plusieurs supermarchés de l'île, sans que l'on sache combien d'entre elles exactement sont concernées. "Aucune autre réclamation n'a été reçue sur ce lot" hormis cette "anomalie olfactive qui pourrait être liée aux conditions d'entreposage lors de son transport depuis l'Hexagone", a fait savoir mercredi soir le groupe Alma.
La mauvaise odeur ayant rendu un lot de bouteilles d'eau Cristaline vendu à Mayotte impropre à la consommation "pourrait être liée aux conditions d'entreposage lors du transport" depuis la métropole, a indiqué mercredi la marque qui s'est voulue rassurante dans un communiqué. Dans ce département de l'océan Indien où l'accès à l'eau potable est perturbé et où sévit une importante épidémie de choléra, les autorités ont détecté un lot de bouteilles d'eau défectueux après de nombreux signalements, des bouteilles "à l'odeur d'hydrocarbure" que l'Agence régionale de santé (ARS) a demandé de ne pas consommer.
Les bouteilles ont été distribuées dans plusieurs supermarchés de l'île, sans que l'on sache combien de bouteilles exactement sont concernées. "Aucune autre réclamation n'a été reçue sur ce lot" hormis cette "anomalie olfactive qui pourrait être liée aux conditions d'entreposage lors de son transport depuis l'Hexagone", a fait savoir mercredi soir le groupe Alma, qui cherche "les éventuelles solutions à déployer pour l'avenir". L'entreprise a souligné qu'"aucune anomalie n'a été détectée sur les autres eaux Cristaline aujourd'hui distribuées ou vendues à Mayotte".
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"Aucune contamination bactérienne n'a été constatée"
"L'ensemble des contrôles réalisés sur les bouteilles produites à la Source Elena sont conformes à la règlementation en vigueur" et "aucune contamination bactérienne n'a été constatée", a ajouté le groupe dont la source Elena est située à Chambon-la-Forêt (Loiret). L'accès à l'eau potable reste perturbé pour les Mahorais.
Malgré le retour de la pluie, la population est toujours privée d'eau du robinet un jour sur trois, faute de production suffisante. Alors que les infrastructures de potabilisation produisent 40.000 m2 d'eau chaque jour au maximum, la consommation est actuellement de 45.000 m2. D'août à janvier, l'eau courante a même été coupée deux jours sur trois, tandis que l'Etat parait au plus pressé en distribuant gratuitement des bouteilles d'eau. Une épidémie de choléra sévit sur l'île depuis deux mois.