Répétition grandeur nature pour la flamme olympique. Dans une ambiance festive, 90 personnes se relaient ce vendredi dans un exercice de simulation depuis l'abbaye de Clairvaux jusqu'à Troyes. Les porteurs ont couru avec la torche olympique dans la main, à une vitesse de quatre kilomètres par heure et étaient entourés par les gardiens de la flamme qui doivent veiller au bon déroulement des relais. Mickael s'est élancé de Romilly-sur-Seine et a porté la torche d'un kilogramme et demi avec beaucoup de joie.
"Cette torche se porte facilement et si on a mal, on peut changer de main. Surtout, il fallait en profiter à fond, c'était notre moment de gloire".
"On est dans la dernière ligne droite", estime Tony Estanguet
La première à s'être élancée ce matin, à Nogent-sur-Seine, c'était Joëlle, agent administratif de 59 ans. En situation de handicap, elle vient de réaliser le rêve de sa vie, elle a pu défiler avec la torche olympique dans sa ville et devant ses proches : "C'est super, c'est impressionnant. Je suis tellement fière de l'avoir fait que je crois que je peux mourir tranquille, même si elle n'était pas allumée. C'est la plus belle chose, avant de partir à la retraite, qui me soit arrivée".
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Plusieurs véhicules publicitaires ont également défilé, donnant un air de caravane du Tour de France. Sur le bord de la route, en plein soleil, des dizaines de curieux se réjouissent d'assister à ce test grandeur nature, comme Cynthia : "Heureuse de voir qu'elle passe ici et hâte de voir la vraie cette fois-ci passer dans notre commune". Des centaines de personnes sont mobilisées, notamment pour assurer la sécurité.
400 personnes ont été mobilisées notamment pour assurer la sécurité. Policiers, gendarmes, membres de l'organisation munies d'oreillette ou de talkie-walkie étaient présents. Il y avait aussi des brouilleurs anti-drones. Neuf policiers et neuf gendarmes en chasubles rouges ont couru autour du porteur de la flamme pour éviter toute intrusion.
Une répétition à laquelle assiste, enthousiaste, le patron des Jeux olympiques de Paris 2024, Tony Estanguet : "C'est vrai que c'est une nouvelle excitation, une nouvelle étape pour Paris 2024. On est dans la dernière ligne droite, clairement. Et ça, c'est un vrai défi en termes de coordination. On avait vraiment besoin de ce test de coordination. On voulait tester aujourd'hui le timing, la communication afin de voir comment on avance avec fluidité vers la préparation du 8 mai". Le 8 mai, la flamme olympique arrivera à Marseille en provenance d’Olympie et fera le tour du pays avant son arrivée à Paris.