La Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère la ligne téléphonique 3919 dédiée aux femmes victimes de violences, a annoncé jeudi qu'elle suspendait sa collaboration avec le footballeur de l'OM Adil Rami, accusé de violences par son ex-compagne Pamela Anderson.
Un principe : "croire la parole" des femmes
La FNSF a pour "principe" de "croire la parole" des femmes victimes de violences, et a donc "décidé de suspendre la collaboration en vue d'actions futures avec Adil Rami, dans l'attente de clarifications et d'informations complémentaires concernant les déclarations de son ex-compagne", a-t-elle indiqué dans un communiqué publié sur son site.
Accusé de violences
Le footballeur, sacré champion du monde l'an dernier avec l'équipe de France, s'était engagé au côté du "3919", notamment à travers un clip où il proclamait "Contre toutes les violences faites aux femmes, faire le bon appel est une question de survie". Mais l'actrice américaine Pamela Anderson, qui a annoncé mardi publiquement leur rupture en dénonçant la "double vie" d'Adil Rami avec son ancienne compagne Sidonie Biémont, l'a accusé mercredi de violences physiques.
"Il a écrasé mes deux mains. J'ai dû aller à l'hôpital (six mois plus tard) parce que je souffrais trop. Je n'arrivais plus à écrire, ni à ouvrir une bouteille d'eau", rapporte-t-elle sur son blog. L'actrice y raconte également avoir été "attrapée par les cheveux et poussée l'été dernier à Los Angeles" par Adil Rami. "Je reste et resterai fidèle à mes valeurs et aux convictions qui sont les miennes et s'expriment dans mon engagement pour l'association @solidaritéfemmes, qui est toujours aussi fort", s'était défendu mardi le footballeur sur le réseau social Instagram.