Une méthode de déraillement de trains préconisée par les djihadistes testée par les autorités

Le ministre de l'Intérieur a indiqué que cette méthode avait été trouvée dans "une petite note indiquant comment on pouvait faire un attentat". Image d'illustration. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP , modifié à

Cette méthode a fait l'objet de tests et "ça ne marche pas", a indiqué vendredi le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

Une méthode de déraillement de trains, diffusée dans la propagande djihadiste, a été testée par les autorités, mais ce mode opératoire d'attentat n'a pas fonctionné, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

"Ça ne marchait pas". "On surveille à la fois les métros, les trains, puisqu'on avait vu passer une petite note indiquant comment on pouvait faire un attentat", a-t-il déclaré sur CNews, en référence à un mode opératoire diffusé dans des revues de propagande djihadiste. Ce mode opératoire "a fait l'objet de tests au cours de l'été et n'a pas fait dérailler les machines", a précisé l'entourage du ministre. Avec la ministre des Transports Elisabeth Borne, "on a tout simulé pour voir si ça marchait, on a vu que ça ne marchait pas", a pour sa part déclaré Gérard Collomb.

Surveiller "les intrusions" ou "tentatives de sabotage". Dans une note consultée en septembre, la police nationale s'inquiétait des risques de déraillements de trains, prônés par les djihadistes comme mode opératoire. "En raison d'une incitation récente de la propagande djihadiste à planifier un déraillement de train, une attention toute particulière doit être accordée à toute remontée d'information relative à une intrusion ou tentative de sabotage dans les emprises destinées à la circulation des trains", peut-on lire dans ce télégramme de la Direction générale de la police nationale (DGPN), émis début septembre.