Le 1er septembre, les élèves reprenaient le chemin de l’école. Une rentrée un peu particulière pour ces 12 millions de petits Français, avec des protocoles sanitaires façonnés par la pandémie de coronavirus. Si certaines classes ont dû fermer en raison du Covid-19, très précisément 545, cela ne représente que 0,1% des près de 530.000 classes françaises. C'est toutefois plus qu'avant les vacances : le 2 juillet dernier, on dénombrait 370 classes fermées, soit 0,07 %, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale.
"Les mesures barrières semblent avoir joué un rôle"
Une situation tout à fait normale selon Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille. A ce moment-là, le variant Delta n'avait pas encore frappé aussi fort. "Si on compare à ce qu'on a pu avoir comme fermetures de classes à la fin de l'année scolaire précédente - au moment où le variant Delta était encore à un niveau bas - les chiffres sont à peine du double alors que l'épidémie liée au variant Delta a été extrêmement importante", confie Philippe Amouyel. "Donc, pour le moment, les mesures barrières semblent avoir joué leur rôle et l'évolution reste encore dans la limite du raisonnable mais il faut rester prudent et attendre encore quelques semaines."
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Le mot d’ordre reste la prudence. Si le taux d'incidence baisse pour les élèves de primaire sur les deux dernières semaines, il augmente chez les 3-5 ans en classe de maternelle, pour qui le masque n'est pas obligatoire en intérieur. A noter que la règle de la fermeture de la classe pour une durée de sept jours dès le premier cas positif s’applique toujours.