Urgences : l'assemblée générale des grévistes vote la poursuite du mouvement

Les urgentistes grévistes ont voté la poursuite de leur mouvement, mardi. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à

Les urgentistes grévistes se sont réunis mardi après-midi et ont décidé de poursuivre leur grève, en dépit des annonces lundi de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Cela n'aura pas suffi. Lundi, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé un plan de 750 millions d'euros sur trois ans pour résoudre la crise des urgences. Le lendemain, les urgentistes grévistes, réunis sous le collectif Inter-Urgences, ont voté en assemblée générale pour poursuivre leur mouvement, jugeant cette annonce "insuffisante".

Les représentants des grévistes, rassemblés à Saint-Denis, ont voté à main levée une motion rappelant leurs revendications et ont acté le principe de "rassemblements locaux" le 26 septembre, en attendant de fixer prochainement une "date de mobilisation nationale", a constaté une journaliste de l'AFP. Leur mouvement de grève a été entamé il y a six mois.

Réouverture de lits et augmentation de salaire

La "participation aux autres actions" a également été approuvée, sans appel clair à rejoindre la manifestation de la CGT mercredi à Paris. Le collectif Inter-Urgences continue de réclamer des "réouvertures de lits", des "recrutements à la hauteur des besoins" et une "augmentation de 300 euros net mensuels pour tous les hospitaliers".

Le plan présenté la veille par la ministre de la Santé, doté de 750 millions d'euros sur trois ans, met davantage l'accent sur l'orientation des patients pour limiter l'afflux aux urgences, avec un nouveau "service d'accès aux soins" pour réguler les appels aux secours et des "admissions directes" sans passage aux urgences pour les personnes âgées.