Tous les parents se posent la question : faut-il laisser ses enfants se tourner les pouces ou les astreindre à remplir des cahiers de vacances tout l'été ? La décision vous appartient mais voici quelques éléments de réponse.
Une solution de bonne conscience. Les cahiers de vacances apparaissent comme une solution de bonne conscience et de facilité pour les parents : les activités sont toutes prêtes et estampillées "conformes aux programmes".
Sortir de l'obsession. Les cahiers de vacances n'ont pourtant rien d'incontournable, selon la sociologue spécialiste de l'Education, Marie Duru-Bellat, interrogée par Europe1. "Il ne faut pas être obsédé par les cahiers de vacances", estime-t-elle. "Ce qui est important, c'est que l'enfant ait l'occasion de lire et de faire des petites additions, au restaurant par exemple". En résumé : "l'enfant doit être actif intellectuellement mais le cahier, en soi, n'est pas ce qu'il y a de plus important. Par contre, il ne faut pas qu'il ne fasse rien d'autre que taper sur son ballon tout l'été."
Un marché énorme. 4,2 millions cahiers de vacances ont été vendus l'année dernière. Ce qui cartonne particulièrement ? Les cahiers à thèmes avec des personnages de dessins animés ou des chanteurs (T'choup, Mickey, Violetta...).
L'impact des vacances. Les études montrent que pendant les grandes vacances, le niveau des bons élèves grimpe tandis que celui des plus faibles baisse sensiblement. L'explication est simple : les bons élèves font des découvertes pendant les vacances, avec leurs parents ou de façon autonome....tandis que les plus faibles restent inactifs.