L'aide s'adresse aux 38 millions de personnes qui gagnent moins de 2.000 euros par mois. Cette prime inflation est dans tous les esprits au moment du départ en vacances. "J'ai mis rapidement 20 euros, histoire de terminer mon trajet, mais c'est vrai qu'on ne met plus un plein comme avant, ce n'est plus aussi simple", explique Farid au micro d'Europe 1 depuis une aire d'autoroute de région parisienne. Le salaire de ce père de famille est trop élevé pour toucher le chèque inflation. "Juste un peu au-dessus, alors que ça m'aurait fait du bien d'avoir ces 100 euros", affirme-t-il avant d'ajouter que les prix actuels de l'essence sont "exagérés, je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà mis de l'essence aussi chère". À son sens, "ce n'est pas parce qu'on touche un peu plus qu'on est moins dans le besoin que les autres".
Une solution jugée "électoraliste"
Pour compenser, le père de famille économise en réduisant les sorties. Sur la même aire, Pierre fait le plein à la pompe. Il n'est pas concerné par la mesure, "mais trouve bien d'avoir choisi et ciblé uniquement ceux qui en ont besoin". D'autres automobilistes dénoncent une solution à court terme, voire électoraliste, à six mois de l’élection présidentielle.