Michel Durrieu estime qu'il faut dire aux touristes qu'ils vont pouvoir partir en vacances cet été. 1:41
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Jonathan Grelier
Des réouvertures de lieux culturels et de terrasses de bars et restaurants sont prévues pour la mi-mai en France. Invité dimanche sur Europe 1, Michel Durrieu, directeur général d'Huttopia International, invite les autorités à aller plus loin concernant les vacances d'été. Pour lui, il "faut dire" aux touristes "que cet été ils vont pouvoir bouger".
INTERVIEW

Dans sa dernière allocution sur la situation sanitaire liée au Covid-19, le président de la République Emmanuel Macron a fixé un horizon pour une réouverture possible des lieux culturels et des terrasses des bars et des restaurants à la mi-mai. Mais pour le moment, les vacances d'été semblent être trop lointaines pour être évoquées par l'exécutif. Invité dimanche sur Europe 1, Michel Durrieu, le directeur général de l'entreprise de campings nature et de villages vacances Huttopia International, a pourtant réclamé une plus grande clarté pour les mois à venir. "Les professionnels et les touristes ont besoin d'un calendrier", a-t-il souligné. "Ils ont besoin de perspectives, ils ont besoin d’espoir."

"Les gens ont envie de sortir"

Concernant les touristes, le dirigeant estime plus particulièrement qu'il "faut leur dire que cet été ils vont pouvoir bouger". "Il va y avoir une bouffée d’air, les gens ont envie de sortir, on le voit", souligne-t-il. "Il y en a qui vont avoir besoin de se retrouver." Et Michel Durrieu pense aussi aux professionnels du tourisme, fortement touchés par la crise. "Cette réouverture progressive avec des règles strictes (à partir de la mi-mai) va nous permettre de profiter donc il faut réserver" ses vacances, exhorte-t-il. "Les professionnels du tourisme en ont besoin."

Selon lui, les efforts qui vont être faits par les Français dans les quatre prochaines semaines, avec l'extension des mesures de restriction supplémentaires à tout le territoire, doivent permettre d'envisager un bel été. Mais, reconnaît-il, "il va falloir que nous aidions les familles qui ont perdu du pouvoir d’achat". "L’été dernier, 45% des personnes n’ont pas pu partir en vacances parce qu’ils n’en avaient pas les moyens. C’est inadmissible."