Après l'attentat de Strasbourg, Valérie Pécresse a estimé au micro d'Audrey Crespo-Mara, jeudi sur Europe 1, qu'il est nécessaire d'avoir "un outil pénal supplémentaire pour pouvoir lutter contre le terrorisme et la radicalisation" : "Il faut que l’on puisse incriminer devant la justice des personnes que l’on sait radicalisées, que l’on sait dangereuses, avant qu’elles ne commettent un attentat."
"Nous sommes en guerre contre le terrorisme islamique." Sur Twitter, Valérie Pécresse avait notamment appelé à ce que les fichés S pour radicalisation soient "déférés devant la justice pour 'intelligence avec l'ennemi' et mis hors d'état de nuire". "Je crois que les Français ne comprennent pas qu'il n'y ait pas cette peine d'intelligence avec l'ennemi, parce que nous sommes en guerre contre le terrorisme islamique", justifie-t-elle.
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"Il faut expulser les fichés S radicalisés étrangers parce qu'ils sont dangereux", ajoute la présidente LR de la région Ile-de-France, qui rappelle que "nous avons une procédure dans la loi française qui permet l'expulsion des personnes dangereuses". Elle réclame par ailleurs "que les détenus étrangers qui sont dans les prisons françaises, compte tenu de la surpopulation carcérale, puissent purger leur peine dans leur pays d’origine".
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En plus d'une réponse judiciaire qu'elle souhaite plus adaptée, Valérie Pécresse espère également que soient installés "des dispositifs technologiques de sécurité plus importants" et notamment "de la reconnaissance faciale dans les gares" mais aussi "dans les transports franciliens". Cela permettrait ainsi à la police de "repérer et pouvoir arrêter et appréhender" quelqu'un étant considéré comme très dangereux "de manière plus efficace".
Cherif Chekatt est "plus qu'un terroriste". "Nous espérons tous que les forces de l'ordre vont très vite mettre hors d'état de nuire le terroriste qui a frappé", a également déclaré Valérie Pécresse. Selon elle, Cherif Chekatt est "d'ailleurs plus qu'un terroriste" : "C'est d'abord un criminel de droit commun, 29 ans, 27 condamnations. Mais c'est un criminel qui s'est radicalisé en prison." Elle s'interroge donc "sur la porosité entre ce monde de la criminalité et ce monde de l'islamisme radical".