Vidéosurveillance dans les abattoirs : Bardot écrit à Macron

Brigitte Bardot dénonce une "souffrance animale intolérable".
Brigitte Bardot dénonce une "souffrance animale intolérable". © JACK GUEZ / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Pour l'ancienne actrice, militante de la cause animale, la majorité présidentielle a trahi les engagements de campagne d'Emmanuel Macron, les députés ayant refusé d'imposer la vidéosurveillance dans les abattoirs. 

Brigitte Bardot a écrit lundi au président Emmanuel Macron pour lui dire son "écœurement", après le refus de l'Assemblée nationale d'imposer la vidéosurveillance aux abattoirs.

Les députés ont voté dans la nuit de dimanche à lundi le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans des établissements volontaires.

L'Assemblée, "un pitoyable théâtre de Guignol". "Ce week-end, votre majorité a rejeté les attentes d'une majorité de Français, trahissant au passage vos engagements de campagne", écrit l'ancienne actrice, pour qui "l'Assemblée s'est transformée en un pitoyable théâtre de Guignol où le ministre Stéphane Travert (...) a balayé tous les amendements progressistes pour ne surtout rien modifier des scandaleuses conditions d'exploitation des animaux en France".

"Monsieur le Président, tout cela est écœurant, vous avez le pouvoir d'agir et vous restez inactif face à la souffrance des animaux", dit-elle dans sa lettre ouverte, ajoutant que "la société n'est nullement défendue ni même représentée par votre gouvernement aux ordres des chasseurs et de la FNSEA".

"Ne prenez pas la marche de 'Travert'". "Resterez-vous sourd encore longtemps aux attentes d'une majorité de Français et d'une souffrance animale intolérable ? (...) Ne prenez pas la marche de 'Travert'!", demande-t-elle encore.

Avant l'examen du projet de loi agriculture et alimentation, Brigitte Bardot avait produit une petite vidéo au côté de Rémi Gaillard pour réclamer une obligation de mise en place de caméras dans les abattoirs.