Six personnes ont été placées en garde à vue vendredi, au lendemain de violences commises sur le site Malesherbes de l'université Paris-Sorbonne à l'encontre d'étudiants opposés à la réforme de l'université, a appris l'AFP de source judiciaire. Leurs gardes à vue ont finalement été levées, quelques heures après.
Pas d'élément incriminant. Trois majeurs et trois mineurs ont été placés en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations", "violences en réunion avec arme", et "vol en réunion", a précisé cette source, confirmant une information de Franceinfo et du Huffington post. Les six personnes ont finalement été relâchées en l'absence d'élément incriminant.
Des étudiants mobilisés contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), qui occupaient depuis une semaine le site Malesherbes dans le 17ème arrondissement de Paris, "ont été ce matin (vendredi matin) attaqués par une trentaine de militants d'extrême droite", avait dénoncé jeudi le syndicat Unef dans un communiqué.
Une enquête confiée à la sûreté territoriale. "Alors que le site était bloqué, ils ont réussi à pénétrer dans les locaux, insultant les personnes qui s'y trouvaient et dérobant du matériel informatique et téléphonique. Ils ont également légèrement blessé à l'entrée du bâtiment une personne venue soutenir les étudiants grévistes", a déclaré Maryam, présidente de l'Unef pour Paris IV. L'enquête a été confiée à la sûreté territoriale. Le site de Malesherbes a été évacué après les incidents.