La présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé dimanche l'expérimentation, à compter de février, d'arrêts de bus, la nuit, entre deux stations à la demande des femmes pour lutter contre les violences sexuelles dont elles peuvent être victimes sur le chemin du domicile. "Il y a quelque chose de très spécifique qui m'a été demandé par les femmes, et notamment dans les quartiers populaires d’Île-de-France : la possibilité par expérimentation d'arrêter les bus à la demande, la nuit, entre deux stations", a-t-elle déclaré lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
Une dizaine de lignes concernées. Ces arrêts pourront être demandés, "par les femmes ou les hommes", pour raccourcir le parcours entre l'arrêt de bus et leur domicile, a-t-elle dit. L'expérimentation sera lancée en février sur "une dizaine de lignes" de bus de la grande couronne francilienne, a précisé à l'AFP l'entourage de Valérie Pécresse. "L'intérêt, c'est d'éviter ces agressions qui ont lieu sur le chemin du retour", a ajouté Valérie Pécresse, qui aimerait, à terme, une généralisation du dispositif, si "l'expérimentation est concluante" et "ne se traduit pas par une gêne systématique du conducteur".