Alors qu'un premier cas a été détecté sur le sol américain, Agnès Buzyn a qualifié le risque d'introduction en France du coronavirus semblable au Sras qui a déjà fait six morts en Chine de "faible". Avant de préciser qu'il "ne peut pas être exclu, d'autant qu'il y a des lignes aériennes directes" avec Wuhan, la ville chinoise épicentre de cette épidémie.
Le risque d'introduction en France du coronavirus semblable au Sras qui a déjà fait six morts en Chine est "faible mais ne peut pas être exclu", a déclaré mardi la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Un cas suspect en France a finalement été "totalement exclu"
"Notre système de santé est bien préparé, les établissements de santé ont été informés et des recommandations de prise en charge ont été délivrées", a souligné la ministre au cours d'un point presse au ministère. "Le risque d'introduction en France est faible mais ne peut pas être exclu, d'autant qu'il y a des lignes aériennes directes" avec Wuhan, la ville chinoise épicentre de cette épidémie, a-t-elle ajouté. Un cas suspect en France a finalement été "totalement exclu", a précisé le directeur général de la Santé Jérôme Salomon.
L'efficacité des "mesures barrières" pour éviter des contaminations
"Un citoyen français a présenté des symptômes respiratoires quelques jours après un séjour à Wuhan. Il a été pris en charge en isolement dans un établissement de référence. Il va bien, est rentré chez lui, tous les examens virologiques (réalisés au Centre national de référence de l'institut Pasteur) sont négatifs", a-t-il précisé. En cas de doute, les personnes sont invitées à "rester à la maison" pour éviter les contacts et à appeler le 15, a ajouté Jérôme Salomon, soulignant aussi l'efficacité des "mesures barrières" (lavage de mains, etc.) pour éviter des contaminations.
Des messages de précaution sont diffusés dans les vols directs en direction et en provenance de Wuhan et des affiches rappelant la conduite à tenir en cas de symptômes sont affichées dans les aéroports internationaux, a indiqué Agnès Buzyn. La France n'a en revanche pas mis en place de contrôle systématique de la température des voyageurs en provenance de Chine, contrairement à d'autres pays comme la Russie et la Thaïlande, car cette mesure n'est "pas recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé", est "complexe à mettre en place" et "pas très efficace", a expliqué Jérôme Salomon.
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Par ailleurs, les passagers au départ de Wuhan font déjà l'objet d'une détection, a-t-il rappelé. L'OMS se réunira mercredi pour déterminer s'il convient de décréter une "urgence de santé publique de portée internationale".