Plusieurs centaines de policiers ont une nouvelle fois manifesté mardi dans plusieurs villes. Ces rassemblements interviennent un mois jour pour jour après l'attaque aux cocktails Molotov contre quatre agents à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, à l'origine d'un vaste mouvement de grogne policière.
De Nice à Marseille en passant par Strasbourg. Devant la mairie de Viry-Châtillon, justement, environ 250 policiers soutenus par des pompiers, une cible accrochée dans le dos pour dénoncer la violence "continue" qu'ils subissent, se sont rassemblés en silence dans la soirée. A Marseille, quelque 150 manifestants se sont rassemblés dans l'après-midi. Même participation à Dijon, Béziers et Nantes, alors qu'à Brest, ils étaient une centaine de manifestants. Plusieurs dizaines de policiers et pompiers ont également manifesté à Calais, Nice, Angers, Strasbourg, Mulhouse ou encore Metz.
Demandes de davantage de moyens et d'effectifs.Le 8 octobre, deux policiers avaient été grièvement brûlés dans une attaque contre leur véhicule par une quinzaine d'agresseurs, qui n'ont pas encore été retrouvés. Deux autres agents avaient été légèrement blessés. Bravant leur devoir de réserve, hors cadre syndical, les "policiers en colère" réclament depuis plus d'effectifs, davantage de moyens, des peines sévères pour leurs agresseurs et un assouplissement des règles de légitime défense avec un alignement sur celles s'appliquant aux gendarmes.