Les voitures autonomes ne sont pas infaillibles... En fin de semaine dernière, un véhicule du constructeur américain Tesla a percuté un camion aux Etats-Unis alors que la fonction "Autopilot" était activée. Le conducteur de la voiture est décédé des suites de ses blessures. Il s'agit du premier accident mortel impliquant une voiture dotée de fonctions de pilotage automatique. Invité lundi du Grand direct de l'actu, Nicolas Bernard, journaliste à Auto Plus a présenté les technologies intégrées à ces véhicules.
Plusieurs types de véhicules. "Il y a trois niveaux de voitures autonomes", explique le journaliste. Le premier niveau est constitué des "véhicules avec différentes aides et notamment la plus simple, le régulateur de vitesse. Le second niveau, qui est impliqué dans l'accident et qui est vendu en France, va gérer ses différentes aides et les mettre ensemble pour permettre à la voiture, sur une certaine distance, de se conduire toute seule", détaille-t-il. Enfin, "le troisième niveau ce sont les voitures sans pilote comme les Google Car et que l'on trouve pas encore en France", précise le spécialiste de l'automobile.
Les humains responsables des failles ? Et si de nombreux accidents mortels sont causés, chaque jour, par des humains la vision est différente lorsqu'il s'agit de voitures autonomes. "On peut accepter qu'il y ait des centaines d'accidents mortels dus à des erreurs humaines tous les jours, mais un accident dû à une machine c'est intolérable. S'il y a un accident comme ça tous les dix ans ce sera à chaque fois intolérable", explique Nicolas Bernard. Pour le journaliste, le système fonctionnera véritablement "quand toutes les voitures seront équipées de ce système-là, mais tant qu'il y aura des humains au volant qui ont leurs failles, qui peuvent changer de file sans mettre le clignotant, changer de file sans raison, conduire en sens inverse, ce système aura des failles", avance-t-il.