La mobilisation se poursuit. Plus d'une centaine de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) et des transports collectifs Loti étaient stationnés jeudi matin vers 6h30, Porte Maillot, dans l'ouest parisien, sans toutefois gêner la circulation.
1.000 chauffeurs de VTC attendus. "Il y a 150 à 200 véhicules", a assuré de son côté la secrétaire générale du syndicat FO des employés de Transports publics de personnes, Hakima Guechi, qui attend jusqu'à un millier de véhicules plus tard dans la matinée. Il était prévu qu'un cortège aille jusqu'à la Place de l'Etoile.
10.000 emplois menacés ? Les VTC et Lotis sont toujours mobilisés pour défendre "10.000 emplois", ceux qui pourraient disparaître si le gouvernement met effectivement en place les mesures annoncées fin janvier aux taxis, les concurrents des Lotis. Le mouvement devait prendre de l'ampleur jeudi avec le renfort de Force ouvrière (FO). La branche transport de FO, premier syndicat à rejoindre le mouvement, demande une "table ronde" autour du médiateur nommé par le gouvernement, regroupant taxis, VTC, Lotis, mais aussi trois ministères (Intérieur, Bercy, Transports).
Sous-traitants de plateformes de réservation type Uber, VTC et autres "capacitaires" de la loi sur les transports intérieurs sont accusés par les taxis de concurrence illégale dans le transport du public. Les VTC et les Lotis demandent le retrait des mesures annoncées par le Premier ministre Manuel Valls après un précédent mouvement des chauffeurs de taxis fin janvier. Les VTC et les Lotis arguent que ces mesures menacent 10.000 emplois, dont de nombreux jeunes issus de banlieues et de quartiers réputés difficiles.