Si vous voulez vous rendre à Bordeaux pour le pont de l'Ascension, mieux vaut peut-être trouver un autre moyen de transport que le train. Jour et nuit, de jeudi à dimanche, des ouvriers investiront en effet les rails de la gare Saint-Jean, interrompant partiellement le trafic ferroviaire. But des travaux : passer de deux voies à quatre et supprimer le "goulot d'étranglement" au nord de la gare.
Terminus Libourne en provenance de Paris. Pas moins de 250 autocars de substitution seront mis en place, pour assurer plus de 700 trajets. "Les gens qui viendront de Paris emprunteront les bus dès le jeudi matin et jusqu'au dimanche", détaille Sylvain Frangeard, de la direction locale de la SNCF. "Les TGV qui viendront de Paris auront pour terminus et origine Libourne. Et les voyageurs qui voudront venir à Bordeaux emprunteront des bus", poursuit-il, préconisant de compter "une heure de plus environ" pour son trajet, en fonction des correspondances.
Un week-end chargé. Cette perspective ne réjouit guère Philippe, s'apprêtant à faire sa réservation. "On nous explique qu'il faudra descendre à Libourne. Mais combien de temps on va mettre pour l'acheminement sur Bordeaux ?", s'interroge-t-il. "Je vais même jusqu'à m'interroger sur un éventuel changement de date pour mon déplacement", assure l'usager. Un report impossible pour beaucoup de voyageurs, libérés pour le point de l’Ascension.
Dès mercredi soir. Si les travaux ne commencent que jeudi, les TGV en provenance de Paris seront concernés dès mercredi soir, à partir de 22 heures. À noter également que certains trains en provenance de Toulouse ou de Marseille devront s'arrêter autour de Bordeaux, en gare de Langon ou de Marmande. Les passagers devront également y prendre des cars.