La semaine dernière, le FC Barcelone a été mis en examen par le parquet de l’audience nationale de Madrid dans le cadre du transfert de l’attaquant brésilien Neymar, acheté l’été dernier en provenance du club brésilien de Santos pour la somme de 67 millions d’euros. Le Trésor public ibérique soupçonne le club catalan d’avoir "masqué" le réel montant du transfert, qui serait au final de 86,2 millions d’euros. Cet écart induit un manque à gagner substantiel pour l’État espagnol. Mardi, en signe de bonne volonté, le club a décidé de verser de son plein gré la somme de 13 millions d’euros au fisc.
"Pas de délit fiscal." Via un communiqué publié sur son site officiel, le club blaugrana réaffirme qu'il a "toujours rempli ses obligations fiscales en temps et en heure et maintenu, dans ce cadre, une collaboration des plus étroites avec l’administration des impôts". Aussi, le Barça a décidé, afin "d’éviter toute éventuelle dette fiscale liée" au transfert du Brésilien, de "procéder au versement d'une auto-liquidation complémentaire (...) d'un montant global de 13.550.830,56 euros". Au centime près, donc.
Cette sorte de "solde de tout compte" du Barça correspondrait au manque à gagner pour le Trésor public - la presse ibérique parle de 9 millions d’euros -, plus une amende, qui peut être négociée avec le fisc en cas d’accord. "L’affaire Neymar" a provoqué de nombreux remous au sein du club catalan, avec en point d’orgue la démission le 23 janvier dernier du président Sandro Rosell, qui aurait été l’instigateur du montage financier. Neymar, qui n'affole pas les statistiques depuis son arrivée au Barça (12 buts en 29 matches), commence à coûter cher...
TRANSFERT DE NEYMAR - Le FC Barcelone mis en examen
AFFAIRE NEYMAR - Le président du Barça démissionne