Alors, "Dédé", dis-nous, tu vas garder le 4-2-3-1 ou revenir au 4-3-3 ? Après une quinzaine de minutes d'une conférence de presse assez plate, mercredi, à la veille de la demi-finale Allemagne-France, deux de nos confrères se sont hasardés à interroger Didier Deschamps sur la composition de son onze de départ pour affronter la Nationalmannschaft, jeudi. Et, évidemment, le sélectionneur national n'en a rien dit, se contentant de répondre : "C'est dans ma tête et personne n'y rentrera, avant demain". Non, vraiment, "Dédé", tu ne veux rien nous dire ? "Tout est possible." Et c'est tout.
"Je me sens privilégié". Quelques minutes plus tôt, le sélectionneur s'était montré plus disert quand il s'est agi d'évoquer les qualités de l'adversaire, champion du monde en titre. "On ne peut pas lutter avec cette équipe allemande : sur le nombre de sélections, de finales, de demi-finales qu'ils ont jouées", a considéré "DD". "Mais je ne veux pas que l'on joue ce match-là en ne pensant qu'à défendre." Sur l'approche du match, le Bayonnais a révélé qu'elle était forcément "différente", car "on ne joue pas une demi-finale de championnat d'Europe tous les jours", avant de conclure : "Je me sens privilégié, parce que l'équipe de France représente beaucoup pour moi. Et elle représentait déjà beaucoup pour moi en tant que joueur." Dis-nous, "Dédé", on va gagner, hein ?