Comment peut on se tromper toujours contre nous. ? Pénalty inexistant en dehors de la surface !— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) April 19, 2014
"Comment peut-on se tromper toujours contre nous ? Penalty inexistant en dehors de la surface. (depuis Saint-Denis, Stade de France)." Jean-Michel Aulas n’a pas attendu la fin de la finale de la Coupe de la Ligue entre son club, l’Olympique lyonnais, et le PSG, samedi soir, au Stade de France (1-2), pour critiquer l’arbitrage de Stéphane Lannoy.
Ce que le président de l'OL reproche au proclamé "meilleur arbitre français", c’est d’avoir sifflé un penalty pour le PSG lors de la "collision" entre Lucas et le portier lyonnais Anthony Lopes, sorti à sa rencontre, peu après la demi-heure de jeu. Faute ou pas, la question se pose. Les ralentis ne permettent pas d’apporter une réponse claire et définitive (le ralenti le plus pertinent, qui tend à montrer qu’il n’y a pas faute du gardien lyonnais est celui situé... dans l’axe de vision de l’arbitre, à 1'25" sur la vidéo ci-dessous). En revanche, il semble bel et bien que ce "contact" ait eu lieu à l’extérieur de la surface de réparation…
Lucas est accroché par Anthony Lopes :
"La faute n'existe presque pas." "Même si le Paris SG mérite la victoire, c'est vrai que sur le deuxième but, il y a une grosse incompréhension", a expliqué Maxime Gonalons en zone mixte, à 1h du matin passée. "On a revu les images. La faute n'existe presque pas et l'arbitre en a décidé ainsi... " Le capitaine de l’OL est prudent : il dit "n’existe presque pas" car si la question de savoir qui va vers qui entre Lopes et Lucas se pose, il faut reconnaître que la sortie du portier rhodanien est pour le moins aventureuse…
A l’issue de la rencontre, "JMA", lui, n’avait toujours pas décoléré. "J'ai revu les images à la télé", a insisté le président lyonnais. "La faute est en dehors de la surface et le joueur vient toucher Anthony alors qu'il n'a plus le ballon. Ce n'est pas l'erreur qui me gêne, l'erreur est humaine... Mais l'erreur est toujours dans le même sens. On est mal traités. Lyon a été lésé. Les efforts collectifs sont remis en cause par des erreurs d'arbitrage, ça peut poser problème sur le plan moral."
Les trois hors-jeux de Monaco, la main de Saint-Etienne... Cette décision intervient dans un contexte particulier pour l’OL. Le 16 mars, il avait perdu contre Monaco (3-2), avec trois buts entachés de position de hors-jeu. Et le 30, il s’était plaint de l’arbitrage de Ruddy Buquet contre Saint-Etienne (1-2), avec une faute de main stéphanoise dans la surface de réparation qui n’avait pas été sanctionnée.
"Une erreur flagrante". Rémi Garde, très remonté après la défaite contre les Verts, avait encore la défaite amère, samedi soir. "On perd la finale sur une erreur d'arbitrage. Je l'ai dit à l'arbitre M. Lannoy. Il m'a remercié pour mon "fair-play". Que puis je dire ? Je ne vais pas me mettre à la faute et tenir des propos qui vont coûter cher, comme à Clément Grenier récemment... " Le milieu de terrain lyonnais, qui avait lancé à propos de l’arbitre d’OL-Saint-Etienne "ce n’est pas des lunettes qu’il lui fait, c’est un labrador", a été suspendu deux matches. "C'est triste de devoir perdre sur une erreur flagrante, qui plus est double car il n'y pas faute et ça se situe en dehors de la surface de réparation. A quoi sert le 5e arbitre qui est pourtant bien placé ?", a fait mine de s’interroger le technicien rhodanien.
Et alors que ses joueurs vont devoir se remobiliser dès mercredi prochain, à Toulouse, sur la conservation de la 5e place en Ligue 1 - désormais qualificative pour la Ligue Europa en raison de la victoire du PSG en Coupe de la Ligue -, Garde a ironisé : "je vais leur dire que je vais appeler mon collègue de Toulouse pour voir si on peut s'arbitrer entre nous, comme ça, ça se passera bien."
RÉCIT - Le PSG s'offre la Coupe de la Ligue