EXCLUSIF - Lance Armstrong, "l'homme qui ne parle pas aux journalistes", a accepté de recevoir Europe 1, dans sa maison d'Aspen, dans le Colorado. Le septuple vainqueur du Tour de France livre ses ambitions pour son retour sur la Grande Boucle.Actuellement en pleine période d'entraînement dans le Colorado, le coureur américain a accepté en exclusivité de recevoir Europe 1 dans sa maison d'Aspen. "Je me sens bien, suffisamment fort pour gagner" : Lance Armstrong prévient d'emblée, il ne revient pas sur le Tour de France pour faire du tourisme. Mais malgré ses ambitions, il reconnaît que, "ce n'est plus comme avant. En 2001, 2004 et 2005, je venais j'étais sûr de gagner. Je n'ai pas la même confiance maintenant. J'ai plutôt la même forme qu'en 2003, lorsque c'était un Tour très serré". Le Texan y va même de son petit pronostic: "Disons 3 contre 1".Sur la rivalité avec son coéquipier chez Astana, Alberto Contador, Armstrong soutient qu'il n'y aura pas de soucis: "Dès le premier jour, on y verra plus clair. Si Alberto est le plus fort, je me sacrifierais pour lui. Ça ne me pose aucun problème. C'est la tradition dans le cyclisme".Le septuple vainqueur de la Grande Boucle s'est confié à Bérengère Bonte, journaliste à Europe 1, dans sa maison d'Aspen, dans le Colorado : Le champion américain évoque l'accueil qui l'attend sur les routes de France: "Ça va être très partagé. Je ne m'attends pas à ce qu'on m'accueille avec des roses. Je suis celui qui a remporté sept fois le Tour de France, c'est inédit. Il est logique que des gens se disent: j'ai des questions à lui poser".Sur la question du dopage et les inévitables soupçons qui pèsent sur lui, Lance Armstrong se défend une nouvelle fois: "Tout ce que je peux faire, c'est me soumettre aux contrôles. J'en suis à 33 cette année". Le Texan continue sur sa lancée: "Parfois vous voyez un coureur qui sort de nulle part, qui gagne et qui disparaît. Ça c'est suspect. Moi j'ai prouvé depuis le début que j'étais un grand coureur".Le septuple vainqueur du Tour conclut enfin sur le sujet: "La suspicion a débutée en 1999. Si j'étais dopé et que j'avais dû arrêter parce que j'avais peur, ça se serait vu. Or j'ai été plus rapide en 2000, puis plus rapide en 2001, et ainsi de suite".Un portrait de Lance Armstrong sera diffusé dans « Vivement dimanche » le 28 juin à 18h50 sur France 2