Les éliminatoires de l'Euro 2012 sont sur le point de livrer leur épilogue avec quatre barrages programmés les 11 et 15 novembre prochains. Si la République tchèque et l'Irlande endossent un costume de favorites face au Monténégro et à l'Estonie, bien heureux celui capable de pronostiquer le nom du vainqueur entre la Turquie et la Croatie.
Les éliminatoires de l'Euro 2012 sont sur le point de livrer leur épilogue avec quatre barrages programmés les 11 et 15 novembre prochains. Si la République tchèque et l'Irlande endossent un costume de favorites face au Monténégro et à l'Estonie, bien heureux celui capable de pronostiquer le nom du vainqueur entre la Turquie et la Croatie. TURQUIE - CROATIE Éclipsée par l'ogre allemand dans son groupe de qualifications à l'Euro 2012, la Turquie a chèrement défendu sa peau pour coiffer la Belgique au poteau et glaner son billet pour les barrages. Un "play-off" de tous les dangers face à la Croatie qui, trois ans après son revers concédé face à ces mêmes Turcs en quart de finale de l'Euro 2008, voit une occasion en or de remettre les pendules à l'heure. "On rêvait de pouvoir prendre notre revanche depuis trois ans. La Turquie est forte, mais nous sommes plus forts encore. Je pense que nous avons plus de classe. On est les meilleurs et on doit gagner ce barrage et jouer l'Euro", confessait dernièrement le sélectionneur Slaven Bilic sur le site officiel de l'UEFA avant de redescendre de son nuage. "Il ne faut toutefois pas cacher que plusieurs joueurs convoqués sont en convalescence et en manque de forme car il ne jouent pas en permanence dans leurs clubs". Le coach croate serait pourtant inspiré de mener ses protégés sur le chemin de la qualification pour ne pas s'attirer davantage les foudres de la presse locale, pas tendre avec lui depuis qu'il a manqué l'opportunité de composter son billet direct pour l'Euro. RÉPUBLIQUE TCHÈQUE - MONTÉNÉGRO Encore jamais apparu dans une compétition internationale, le Monténégro endosse irrémédiablement le costume de petit poucet de ces barrages de l'Euro polono-ukrainien. Pas favorite au moment d'aborder sa double-confrontation face à la République Tchèque, la sélection de Milorad Pekovi n'entend pas pour autant y faire de la figuration et entend bien prouver à ses détracteurs qu'elle mérite son rang parmi les cadors européens. "Nous avons prouvé que nous étions capables de donner du fil à retordre à de grandes nations de football comme l'Angleterre. Nos récents résultats nous ont mis en confiance. Nous avons toutes les raisons de croire en nos chances", analyse le milieu de terrain monténégrin, conscient de la tâche pour le moins ardue qui attend les Hrabri sokoli. "C'est vrai, nous abordons le match sans aucune garantie. Les Tchèques sont très forts mais nous allons tout faire pour l'emporter. Nous bénéficions d'un petit avantage dans la mesure où nous jouerons la deuxième manche à domicile". Pas sûr que les coéquipiers de Petr Cech l'entendent de cette oreille, eux qui avaient quitté prématurément le tableau principal en 2008 à l'issue de la phase de poules. ESTONIE - IRLANDE Deux ans après avoir été privée de Coupe du monde 2010 par l'équipe de France, l'Irlande est de nouveau confrontée à la fatidique séance de barrages de l'Euro 2008. Renouer avec une grande compétition internationale, dont ils avaient été (injustement) privés en Afrique du Sud, c'est la mission des Irlandais qui n'ont plus été en mesure de se qualifier pour un Championnat d'Europe depuis 1988. Giovanni Trapattoni devra pourtant composer avec un effectif amoindri lors du premier acte face à l'Estonie, puisque Liam Lawrence, Shane Long, Kevin Doyle et Leon Best ont tous dû renoncer à participer à cette première séance de rattrapages, à Tallin. Des absences préjudiciables qui ne peuvent en revanche qu'arranger les affaires des outsiders estoniens, lesquels auront tout intérêt à faire le boulot à la maison afin d'aborder la confrontation retour, à Dublin, dans les meilleures dispositions possibles. "Peut-être que nos victoires contre l'Irlande du Nord nous aideront. Ces deux équipes ont le même style britannique de football", avait lancé Tarmo Rüütli, à l'issue du tirage au sort. "Le mieux serait de nous préparer le plus normalement possible. C'est la clé du succès : rester calme avant les matches et montrer ce qu'on sait faire sur le terrain", enchaînait Sergei Pareiko, en milieu de semaine, sur le site officiel de l'UEFA. BOSNIE - PORTUGAL Le Portugal ne la ramène pas