F1 - L'Allemand retrouve le GP de Chine où il a obtenu sa dernière victoire en 2006. Un retour sur les circuits après plus de trois ans d'absence pour cause de retraite, Michael Schumacher le savait, ce come-back annoncé allait faire couler beaucoup d'encre. Les résultats somme toute modestes enregistrés par le l'Allemand depuis le début du championnat du monde 2010, animent vivement les débats au sein des paddocks et des médias actuellement. L'arrivée en Chine, théâtre de sa dernière victoire dans la discipline reine en 2006, peut-elle lui permettre d'inverser la tendance ? "L'enthousiasme pour Mercedes-Benz et le soutien des fans sont très importants en Chine, donc la course devrait être passionnante pour nous à Shanghai le week-end prochain. Je suis certain que les spectateurs ne quitteront pas le Grand Prix en étant déçus", tente de rassurer Schumi. Par d'aucuns pointé du doigt pour son manque de performance par rapport à son coéquipier, Nico Rosberg, quatrième du classement pilotes avec 35 points au compteur soit 26 de plus que son aîné, Schumacher évoque en partie la malchance, celle qui, à Melbourne, l'a ralenti dans sa progression après un accrochage au départ ou encore poussé à l'abandon à Sepang en raison d'un écrou de roue défectueux. Renault en chasse derrière Mercedes "Les deux dernières courses n'ont pas été très heureuses pour moi", regrette le pilote Mercedes qui a récemment reçu le soutien de sa hiérarchie. "Ce n'est pas de sa faute si ses résultats ne sont pas meilleurs pour le moment. Dès que notre voiture sera en mesure de l'emporter, Michael le pourra également", a ainsi confié Nobert Haug, le vice-président de Mercedes Motorsport, dans Bild. Après trois courses disputées, l'heure n'est certes pas au bilan mais le début de saison a déjà livré quelques enseignements. "Nous avons récolté des résultats corrects [...] mais nous devons rester réalistes et conscients que nous ne sommes pas assez rapides pour nous battre actuellement sur le devant de la scène", analyse Ross Brawn, le manageur de l'écurie germanique, qui espère que les futures évolutions de la MGP01 permettront à son équipe de refaire son retard. Sur le circuit de Shanghai, où les températures s'annoncent bien plus fraîches que celles rencontrées jusque là, Mercedes devra également assurer ses arrières. Quatrième au rang de la hiérarchie des constructeurs (44 pts), la formation allemande est talonnée de près par Renault (5e, 30 pts). "Nous aurons quelques nouveautés en Chine avec notamment l'arrivée d'un nouvel aileron avant et d'un fond plat. Même si cette évolution n'était pas suffisante pour dépasser Mercedes en qualifications, elle devrait nous permettre de nous lancer à leur poursuite", déclare un James Allison (directeur technique) optimiste sur le site du Team Renault. Devant, les Red Bulls, impériales la saison dernière sur le tracé chinois (doublé Vettel-Webber), s'emploieront à réduire l'écart avec Ferrari - en tête du championnat constructeurs - et McLaren. A moins que la pluie attendue dimanche, ne vienne perturber les débats. Le Grand Prix de Chine est à suivre en direct et en intégralité sur Europe 1 dimanche à partir de 9 heures.