Après le match nul (2-2) à l’aller, Barcelone et Madrid se retrouvent mercredi.
Un clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone est toujours un match d'exception. Peu importe l'enjeu et le moment. Dimanche dernier, 500 millions de téléspectateurs dans 147 pays ont vu la première manche de la Supercoupe d'Espagne (2-2). L'équivalent en France, le Trophée des champions, ne passionne pas vraiment les foules. Mais pour ce match de reprise, tous les fans de "houra football" sont déjà devant leur poste de télévision. Europe1.fr vous donne la recette d'un bon clasico.
Préliminaires et jeux d’intox
Pour faire un bon clasico, les ingrédients sont connus : de l’agressivité sur le terrain, un beau duel entre Messi et Cristiano Ronaldo, la passe à dix du Barça, les prouesses de Casillas et quelques tacles assassins de Pepe le "boucher". Mais avant chaque affrontement, un clasico démarre toujours par les préliminaires : des joutes oratoires en conférence de presse où les deux entraîneurs, Pep Guardiola et José Mourinho, se rendent coup pour coup. Suspendu quatre matches au printemps pour avoir critiqué l’arbitrage après un clasico, il a changé de tactique. De peur de ne pas se maîtriser, le "Special One" a préféré envoyer au charbon son adjoint Aitor Karanka..
Mais ce dernier a été à bonne école. Grand fan des jeux d’intox, il a allumé la première mèche mardi soir : "si nous jouons comme ça, la Supercoupe repartira avec nous à Madrid". Réponse immédiate de Guardiola : "le Real a mieux joué que nous. Ils nous sont actuellement supérieurs". Le coach des Blaugrana manie à merveille les conférences de presse. Donner l’impression que l’adversaire est supérieure pour mieux apprécier une éventuelle victoire, du grand art.
Frappe de Villa et 100e but de Ronaldo
Sur le terrain, le Barça joue à la passe à la dix quand le Real se lance dans de grandes contre-attaques. Dans la première manche de la Supercoupe, les 22 acteurs ont rendu une très belle copie. Aux grigris de Cristiano Ronaldo, Lionel Messi a répondu par un but-slalom. Et quand les deux stars de la rencontre s'effacent, les "seconds couteaux" étalent leur talent. Le Français Karim Benzema enchaîne les petits ponts pour servir Mesut Özil. David Villa lui répond par une magnifique frappe enroulée dans la lucarne opposée.
Regardez le résumé du match aller :
Au match aller (2-2), tous les ingrédients étaient réunis. Nul doute que le match retour soit d'aussi grande qualité. Pour parfaire le clasico, les afficionados attendent aussi une grosse frappe de Cristiano Ronaldo. Pour le reste, Pepe et Dani Alves se chargeront de faire grimper d'un cran la rencontre à coups de tacles à hauteur de carotide. Enfin, dernier ingrédient indispensable pour réussir un grand clasico : le public. A Santiago Bernabeu ou au Camp Nou, les socios sont survoltés et vivent à 100% pour leur club. Avantage au Barça mercredi soir puisque le match retour de la Supercoupe se jouera en Catalogne.