Dans les 20 qui font les basket français, certains ont peut-être découvert avec surprise que Mickey, l'icône de Disney, figurait à la 13e place de ce classement, devant Pascal Donnadieu, l'entraîneur de Nanterre, ou encore devant le principal groupe de supporters du CSP Limoges, les Ultra Green. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que le parc de Disneyland Paris, situé à la périphérie de Paris, est le théâtre depuis 2013, de l'ancienne Semaine des As, rebaptisée Leaders Cup, et même Disneyland Leaders Cup pour être tout à fait exact.
Le concept reste inchangé : les huit équipes ayant terminé en tête de la phase aller s'affrontent dans un tableau à partir des quarts de finale sur un match sec avec, au bout, l'un des quatre trophées de l'année, avec le championnat, la Coupe de France et le match des champions. Même si le vainqueur ne décroche plus de strapontin européen - mais une prime rondelette de 100.000 euros -, l'intérêt pour la compétition, aux faux-airs de play-offs, est réel.
Finale à guichets fermés. Du côté des acteurs, mais également des spectateurs. La Disney Events Arena, où auront lieu les sept matches de la compétition (quarts de finale, demi-finales et finale, dimanche, à 17 heures), affichera ainsi complet pour la finale dimanche (5.000 spectateurs). Certes, la majorité des spectateurs seront des suiveurs de la Pro A, mais le mix lieu de fête et événement sportif, calqué sur le modèle américain, semble prendre au fil des années.
Diffusion en clair. "C’est très original comme endroit, c’est la première fois que je joue dans un endroit comme ça", a relevé le joueur du Mans, Romeo Travis, interrogé par le site basketactu.com. "Je trouve que c’est une bonne chose pour la Ligue d’avoir une compétition dans un endroit comme Disney. Tout le monde a envie de venir." Cette année, la diffusion de la finale de l'épreuve, en clair, sur L'Equipe 21, pourrait donner un rayonnement supplémentaire à cette Leaders Cup. Le contrat entre Disneyland et la Ligue nationale de basket, organisatrice de la compétition, expire en 2017. A voir désormais si ce mariage heureux entre Mickey et la Pro A va durer.