C'est officiel depuis samedi après-midi, David Beckham figure bien dans le groupe parisien, pour le choc de dimanche (21h) entre le PSG et l'OM. Mais ce n'est absolument pas une surprise. A son arrivée dans le club de la capitale, le Spice Boy avait expliqué qu'il lui faudrait quelques semaines pour se remettre en forme avant de pouvoir jouer. Le hasard du calendrier fait bien les choses. Que rêver de mieux qu'un clasico pour étrenner la dernière recrue parisienne ? Le coup de com' est déjà réussi. Reste à le voir en action.
Peu de chances de débuter le match
En conférence de presse, l'entraîneur italien avait déjà donné quelques pistes sur la première de Becks. "Il pourra jouer après une semaine de travail, sans problème. Pas forcément pour commencer. Pour jouer", avait déclaré "Carletto" qui n'avait pas voulu s'appesantir sur le poste que pourrait occuper Beckham. Le dernier match officiel de l'Anglais remonte déjà au 1er décembre et la finale de la MLS américaine remportée avec les Los Angeles Galaxy. Depuis, pas une minute en compétition officielle. Il y a donc peu de chances de le voir débuter la rencontre.
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Mais après le coup d'envoi fictif donné par "Il Fenomeno" Ronaldo, un Parc des Princes rempli à craquer, les débuts de Beckham avec le PSG devraient rajouter encore un peu plus de clinquant à la soirée. Le scénario rêvé pour les dirigeants parisiens serait de le voir entrer à l'heure de jeu, avec si possible un léger avantage au tableau d'affichage pour les Parisiens.
Faux pas interdit pour cette grande première
On imagine déjà les milliers de flashs crépiter pour immortaliser ce moment. A la télévision, vous ne raterez rien de ses premiers pas. Canal + a prévu un dispositif spécial pour cette occasion. La chaîne cryptée a prévu une "Beck'Cam" spéciale pour suivre les moindres faits et gestes de la star anglaise. Sur le terrain, il devrait normalement se positionner dans l'axe, histoire de distribuer quelques bons ballons à ses nouveaux coéquipiers.
En revanche, Paris a une pression supplémentaire pour ce choc. Une défaite gâcherait indéniablement la fête. Si le camouflet subi dans le Doubs pouvait être mis sur le compte d'un manque de motivation après la démonstration en Ligue des champions à Valence (2-1, le 12 février), un nouveau faux-pas ferait cette fois désordre pour une équipe taillée à coups de millions pour écraser le championnat.