Et dire qu’en plus il n’a pas de chance… Depuis le début de la Coupe du monde, Karim Benzema marche sur l’eau. Deux confrontations et deux fois élu homme du match. Deux matches pour trois buts inscrits et deux passes décisives. Qui dit mieux ? Personne. Si la France est aux portes de la qualification pour les huitièmes de finale, elle le doit en grande partie à son fer de lance, en tête du classement des buteurs avec Van Persie, Robben et Müller. Mais avec un peu plus de réussite, il serait déjà loin devant.
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Un but (presque) marqué. Contre le Honduras, Karim Benzema a d’abord débloqué son compteur en Coupe du monde, sur penalty. Puis il a clôturé le score d’une frappe en force sous la barre. Entre les deux, il a (presque) inscrit le premier but de l’histoire validé par la vidéo. On jouait la 48e et, sur une passe parfaite de Cabaye, la reprise de volée du plat du pied gauche du Madrilène est allée s’écraser sur le poteau du gardien hondurien, qui a ensuite détourné le ballon dans ses buts, ce que la toute nouvelle technologie de la FIFA, "Goal-Control 4-D", a confirmé. Et c’est donc Valladares qui a officiellement inscrit ce but contre son camp. Mais sans la frappe de Benzema…
Et là encore un doute? pic.twitter.com/TAdqNWdQIG— Domenighetti Joël (@jdomenighetti) 15 Juin 2014
Un penalty manqué. Cette fois, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Face à la Suisse, peu après la demi-heure de jeu, Karim Benzema pénètre dans la surface balle au pied. Défié, Djourou craque et crochète l’attaquant français. Penalty. Bis repetita ? Pas cette fois. Benzema a choisi de frapper du même côté contre le Honduras, mais Benaglio a la télé. Une belle occasion gâchée par "la Benz".
Un but refusé. A une seconde près, Karim Benzema serait seul en tête du classement des buteurs. Alors que la Suisse venait d’inscrire deux buts coup sur coup et de réduire (un peu) une note déjà salée, on aurait pu imaginer les Bleus impatients de rentrer au vestiaire pour la douche. Pas le Madrilène. Sur l'ultime action du match, Moussa Sissoko a servi l'attaquant à l'entrée de la surface, dont la superbe frappe enroulée a lobé le portier suisse. Magnifique. Sauf pour l’arbitre de la rencontre, qui a décidé de siffler la fin du match au même moment, et a donc invalidé la réalisation. "Je n'avais pas vu que l'arbitre avait sifflé la fin du match, mais ce n'est pas grave", a éludé "la Benz". Mouais, pas très sympa quand même monsieur Kuipers…
Et lui, il en pense quoi ? Ses coéquipiers, son entraîneur, le staff, la presse, tout le monde est unanime : Karim Benzema tire les Bleus vers le haut. Tout en haut ? On attendra encore un peu. En attendant, le serial buteur tricolore savoure, tout en humilité. Être co-meilleur buteur du tournoi, "c'est bien, oui, mais je le dois à mes coéquipiers qui me mettent dans de bonnes conditions." Voilà pour la forme. Mais un (grand) buteur est foncièrement égoïste. Alors quand on le pousse un peu, Benzegol admet que, tout de même, "cela fait deux buts qu’on m’enlève". Mais "l’essentiel, c'est qu'on ait gagné", ajoute-t-il tout de suite. Avec un buteur de cette trempe, la France peut voir loin.
RÉCITAL - Un festival bleu contre la Suisse !
VIDÉO - Le but refusé de Benzema après le coup de sifflet final
FOCUS - Karim Benzema, présent !
VIDÉO - Le but refusé de Benzema après le coup de sifflet final