L'info. Au terme d'un match complètement fou, les Bleus ont battu l'Ukraine (3-0) mardi soir au Stade de France et ainsi décroché leur billet pour la Coupe du monde au Brésil. Du doublé de Mamadou Sakho à la communion avec le public du Stade de France, retour en images sur la magnifique soirée de l'équipe de France.
Le public au rendez-vous. Après la débâcle en Ukraine vendredi dernier, Didier Deschamps avait appelé à "l'union sacrée". Le message du sélectionneur a été très bien reçu par les supporters français. Dès les premières minutes, le stade a poussé et hurlé à chaque ballon touché par les coéquipiers de Franck Ribéry. Un soutien sans faille pendant 90 minutes.
Sakho tire le premier. Dès la 22e minute, Mamadou Sakho a concrétisé le très bon début de match des Français. Sur un très bon coup franc de Mathieu Valbuena, Ribéry reprend le ballon mais Piatov repousse le tir du meneur de jeu du Bayern Munich. L'ancien Parisien a bien suivi pour ouvrir le score (revoir ici les buts en vidéo).
Benzema double la mise. On ne pouvait rêver meilleur scénario. Douze minutes à peine après l'ouverture du score de Sakho, Karim Benzema double la mise. Sur l'action, l'attaquant du Real Madrid est hors-jeu. Mais l'Ukraine ne pourra pas crier au scandale. Et pour cause, l'arbitre de touche lui avait injustement refusé un but quatre minutes plus tôt pour un hors-jeu inexistant.
Deschamps calme ses joueurs. A la mi-temps, les Bleus rentrent totalement galvanisés aux vestiaires. Mais Didier Deschamps connaît trop bien ses rendez-vous pour passer à côté. Pas question de se déconcentrer une seule seconde et de prendre un but idiot. L'ancien capitaine des Bleus a parfaitement canalisé ses joueurs à la pause.
Cabaye, un monstre au milieu. Critiqué pour avoir titularisé Samir Nasri au match aller, Didier Deschamps a totalement changé sa composition mardi soir (cinq changements). Au milieu de terrain, Yohan Cabaye a été impressionnant de bout en bout. Le joueur de Newcastle a toujours bien senti les coups et aidé sa défense quand elle en a eu besoin.
Sakho, un petit air de Thuram. Depuis la demi-finale du Mondial 1998, aucun défenseur de l'équipe de France n'avait inscrit un doublé. C'était avant mardi soir. C'était avant la performance exceptionnelle de Mamadou Sakho. "Le match de vendredi est derrière nous, on ne peut pas revenir en arrière. On a tiré les conclusions de cette rencontre, on ne va pas en parler pendant cent ans", avait-t-il expliqué entre les deux matches. Il voulait le prouver sur le terrain. Il l'a fait.
Les Bleus exultent. Au coup de sifflet final, le banc de touche s'est précipité sur la pelouse pour des scènes de liesse inoubliables (revoir la joie des Bleus en vidéo). Les Bleus sont restés de longues minutes sur la pelouse du Stade de France pour fêter cette qualification avec leurs supporters.
Deschamps porté en héros. Critiqué pour ses choix tactiques au match aller, Didier Deschamps a aligné une équipe résolument différente, mardi soir. En tant que joueur, il a connu le traumatisme de la non-qualification pour le Mondial 1994. En tant que sélectionneur, il ne connaîtra pas le même sort. Au coup de sifflet final, les joueurs l'ont porté en héros.
Giroud entonne La Marseillaise. Des joueurs souriants, heureux et proches de leur public, ça faisait très longtemps qu'on n'avait pas vu ça en équipe de France. A la fin du match, Franck Ribéry, Karim Benzema et Olivier Giroud ont pris tour à tour le micro pour parler au public. L'attaquant d'Arsenal a même entonné La Marseillaise a capella, repris par tout le Stade de France.
Hollande a apprécié. Le président François Hollande, qui a assisté à la qualification de la France pour le Mondial 2014 n'a pu cacher son sourire à la fin du match. "C'est une victoire d'une équipe qui s'est battue de la première minute jusqu'à la dernière, qui y a cru, qui s'est rassemblée", a estimé le chef de l'Etat.
Les Ukrainiens totalement dépités. Dans ce genre de dramaturgie, il y a les cris du vainqueur... et les larmes du vaincu. Après leur victoire (2-0) au match aller, les Ukrainiens étaient très confiants. Peut-être un peu trop...
Les joueurs ont arrosé les journalistes. Dans l'euphorie de leur qualification à la Coupe du monde 2014, les Bleus ont arrosé les journalistes de champagne dans la zone mixte où se déroulent habituellement les interviews d'après match.
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